Pèlerinage missionnaire annuel à Vézelay

samedi 28 mai 2016


Pèlerinage annuel à Vézelay
Les samedi 4 et dimanche 5 juin 2016
« Premier pas vers la liberté : la Confession »



Organisé par le mouvement Résurrection et l’association Aïn Karem, organisations parisiennes, ce pèlerinage annuel aura lieu les 4 et 5 juin 2016. Il a pour thème « Premier pas vers la liberté : la Confession ».

« La confession ! Certains la croyaient hors d’usage, beaucoup la redécouvrent. La pénitence (ou la réconciliation) est le plus humain de tous les sacrements : il nous fait retrouver notre dignité d’enfant de Dieu.

Nous n’aurons pas trop de tout un pèlerinage sur les routes de Vézelay pour vivre les richesses de ce sacrement. »

« Le pèlerinage de Vézelay se situe dans la tradition des pèlerinages de Chartres qui connurent un essor missionnaire grâce à l’action du père Maxime Charles dans les années 1950, alors aumônier d’étudiants. Celui-ci perpétua la formule lorsqu’il fut nommé à la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre.

On doit à Monseigneur Charles la formule qui fait toute l’originalité du pèlerinage : la répartition des pèlerins en chapitres, puis en petites équipes de 4-5, afin, durant la marche, de pouvoir débattre et réfléchir sur le thème proposé.

Depuis quelques années, le père Michel Gitton a repris le flambeau en s’appuyant sur le Mouvement Résurrection. Le pèlerinage s’est alors déplacé de Chartres à Vézelay. »

« Le Mouvement Résurrection et la communauté Aïn-Karem vous proposent de participer à cette grande manifestation de foi, où tout est pensé pour favoriser la réflexion, la ferveur et la convivialité.

Ce pèlerinage annuel aura lieu à Vézelay le week-end du 4-5 juin 2016.

Le pèlerinage s’adresse à tous, aux croyants comme à ceux qui s’interrogent et veulent en savoir plus.

Différentes routes sont offertes afin de s’adapter à la situation familiale et à la condition physique de chacun.

Réunir toutes les générations pour la gloire du Seigneur est un projet qui nous tient à cœur.

Le pèlerinage s’adresse à tous, aux croyants comme à ceux qui s’interrogent et veulent en savoir plus.

Différentes routes sont offertes afin de s’adapter à la situation familiale et à la condition physique de chacun. »

Programme du pèlerinage
  • Samedi 4 Juin 2016

Deux rendez-vous sont possibles :

Un départ est possible à :

8H15 - Place de Breteuil, Paris 7 ème - Métro Sèvres-Lecourbe, Ségur ou Saint François-Xavier.

Un autre départ est possible à :
8H15 - 77, Rue Armand Carrel, Paris 19 ème - Métro Jaurès.

Merci de choisir celui qui vous convient le mieux lors de l’inscription. Attention, pour des raisons d’organisation, on ne peut changer de lieu de rendez-vous sans prévenir.

Arrivée vers midi, pique-nique et lancement des différentes routes.

Dans l’après-midi, discussions en équipes autour du thème, prières et marches silencieuses.

Après le repas du soir, veillée de prière à Chatel-Censoir, messe et adoration pour toutes les routes.

Marche de nuit pour la route rouge. Transfert vers les lieux d’hébergement pour les autres.

  • Dimanche 5 Juin 2016

Réveil matinal pour les routes rouge et verte, petit-déjeuner et Laudes.

Discussion en équipes et marche silencieuse.

Rassemblement de toutes les routes à la Goulotte, pique-nique et synthèse des discussions.

Départ de la dernière marche vers la Basilique Sainte Marie-Madeleine.
Messe solennelle à la Basilique.

Trajet en car vers Paris.

Arrivée prévue vers 20H15 place de Breteuil, et même horaire pour l’arrivée prévue à rue Armand Carrel.

Au cours de la marche, nous nous penchons sur le thème de l’année à l’aide d’un questionnaire élaboré par les missionnaires de Résurrection. Le dimanche, toutes les routes se rejoignent et mettent en commun le fruit de leurs réflexions, avant de monter, ensemble, vers la Basilique.

Réunir toutes les générations pour la gloire du Seigneur est un projet qui nous tient à cœur.

  • ROUTE ROUGE

Cette route s’adresse aux étudiants et aux jeunes qui sont entrés dans la vie professionnelle. Les 35 km de marche sur deux jours nécessitent une assez bonne forme physique. La nuit sera passée sous tente. Il est déconseillé d’oublier son tapis de sol

  • ROUTE ORANGE

Cette route s’adresse aux jeunes collégiens et lycéens. La marche est modérée et les 20 km de marche sur deux jours ne nécessitent pas d’effort physique important. La nuit sera passée sous tente. Il est déconseillé d’oublier son tapis de sol…

  • ROUTE VERTE

Cette route est destinée aux adultes en bonne forme (25 km entre le samedi et le dimanche, tout de même !). Mais ne craignez pas de rester sur la route : quelques véhicules prendront en charge pour un temps ceux qui n’en peuvent plus…
Le couchage, au choix, se fera en duvet sur un lit ou sur le sol (voir la page renseignements pratiques)

  • ROUTE PISTACHE

Cette route s’adresse à des jeunes de 8 -10 ans. La marche est modérée et les 20 km sur deux jours ne nécessitent pas d’effort physique important. La route pistache dort sous tente au camping, et eux aussi, dans leur trousseau, doivent avoir une lampe de poche et un vêtement chaud.

  • ROUTE JAUNE

Cette route a été particulièrement étudiée pour permettre aux parents, comme aux enfants, de participer au pèlerinage dans un cadre reposant. Les familles partageront un grand gîte avec toutes les commodités. La marche se fera à proximité, afin de permettre un rapide retour si besoin.

Les enfants pourront comme les parents réfléchir sur le thème ; les plus jeunes pourront être confiés, sur place, à une baby-sitter.

Nous encourageons les familles à venir avec leur véhicule personnel, ce qui leur permet de transporter tout le matériel nécessaire pour les jeunes enfants… Le rendez-vous sera alors sur place.

  • ROUTE BLEUE

Les plus anciens seront chaleureusement accueillis lors de ce pèlerinage. Si la marche sera plus symbolique que réelle (nombre de kilomètres très réduits), les moments les plus importants seront partagés avec toutes les générations (veillée de prière à Chatel Censoir, montée vers la Basilique et messe dominicale). Nos aînés seront accueillis en gîte avec toutes les commodités. »

Le rendez-vous de départ de pèlerinage

Le rendez-vous est à 8H15 le samedi du départ. Deux départs : le premier, Place de Breteuil, Paris 7e.

Le second à cette adresse : 77, Rue Armand Carrel, Paris 19e - Métro Jaurès.

Inscriptions

mouvement résurrection organisation pèlerinage inscription en ligne

Hébergements

« Différentes possibilités de confort, suivant les routes choisies :
hébergement en gîte avec toutes les commodités, dortoirs ou chambres à plusieurs lits, tentes, salles polyvalentes.

Une chambre par famille dans la mesure du possible. Organisation et confort du gîte variable selon les sites retenus. »

CE QU’IL FAUT EMPORTER

  • 3 repas principaux sous forme de pique-nique (déjeuner et dîner du samedi, déjeuner du dimanche) ;
  • le petit-déjeuner (à l’exception de la boisson chaude, fournie par nos soins) ;
  • affaires de toilette, serviette comprise ;
  • un pull chaud pour le soir, un vêtement de pluie (on ne sait jamais…) et un chapeau ;
  • une lampe de poche, une gourde, un quart et des couverts ;
  • Routes rouge et verte sans lit (V1) : un duvet chaud et un tapis de sol. Route verte avec lit (V2) : prévoir un duvet. Route bleue : draps et couvertures fournis par l’hébergement et compris dans le prix ;
  • une Bible si on en possède une ;
  • Routes rouge et verte : un petit sac à dos pour transporter les affaires de la journée ; les sacs vous attendront le soir dans les lieux d’hébergement.

QUI CONTACTER ?

Suivant votre route, appeler les personnes suivantes :

Route Bleue : Christine - 07 82 89 17 42
Route Jaune : Stéphanie - 06 61 10 69 66
Route Verte : Arnaud - 06 85 20 43 85
Route Rouge : Grégoire - 06 67 69 40 32
Route Orange : Ludovic 06 89 07 76 22
Route Pistache : Lise-Marie 06 68 53 78 73

Mgr Maxime Charles, apôtre zélé et grand organisateur de pèlerinages

« Aumônier de la Sorbonne de 1944 à 1959, il fonde le Centre Richelieu qui marqua des générations d’étudiants à l’époque, et la revue Résurrection en 1956. Il est nommé recteur de la basilique de Montmartre en 1959 dont il fait un centre de réflexion et d’évangélisation, pendant une trentaine d’années jusqu’à son départ à la retraite. C’est là qu’il accueillit Sa Sainteté le pape Jean-Paul II lors de sa visite en France en 1980.

Il joua un rôle déterminant dans le renouveau pastoral qui précéda le concile Vatican II, notamment par son rôle précurseur de l’apostolat des laïcs, en s’appuyant sur les étudiants militants pour faire du Centre Richelieu un foyer de réflexion théologique et liturgique, qui s’imposa à l’époque comme l’unique alternative à l’organisation marxiste des syndicats étudiants pour les étudiants parisiens. Les divergences apparurent rapidement entre la JEC et le Centre Richelieu, Mgr Charles estimant dès 1948 que « la JEC prend trop de risques avec les communistes ».

Après son départ pour le rectorat de la basilique de Montmartre, en 1959, Mgr Charles est remplacé au Centre Richelieu par l’abbé Jean-Marie Lustiger.

Mgr Charles était selon le cardinal Daniélou « l’homme d’action le plus théologien et le théologien le plus homme d’action », capable aussi bien de mobiliser plus de dix mille étudiants en Sorbonne pour le pèlerinage de Chartres que de puiser dans la Bible et les Pères de l’Église pour renouveler l’adoration eucharistique. D’autre part, il s’appuyait sur une liturgie et une théologie classiques à l’opposé des thèses progressistes de l’époque. Son enseignement a marqué plusieurs générations de catholiques de Paris et de la région parisienne et au-delà. »

Wikipédia

« Périgourdin de naissance issu d’un milieu familial modeste teinté d’anticléricalisme, Maxime Charles (1908-1993) a répondu à une vocation sacerdotale précoce. Il s’est formé à I’lnstitut catholique de Paris avant de devenir vicaire à Malakoff et aumônier dans les Chantiers dc jeunesse en 1940. Nommé aumônier en Sorbonne par le cardinaI Suhard à la Libération, il va durablement marquer plusieurs générations d’étudiants.

Nombreux sont ceux qui, à l’image de Jean-Marie Lustiger, joueront ensuite un rôle déterminant dans l’Eglise. Récapitulant le meilleur du renouveau apostolique et intellectuel du catholicisme français de l’après guerre, Maxime Charles donne à son aumônerie - le Centre Richelieu - une extension inédite. Un rayonnement intellectuel d’abord par le biais de multiples conférences, cours de théologie et publications (le journal Tala-Sorbonne, la revue Résurrection) en lien étroit avec des personnalités comme le P. Jean Daniélou et le P. Louis Bouyer ; une capacité de mobilisation ensuite (et d’actualisation de la foi) au moyen de retraites et de grands rassemblements.

L’abbé Charles organise des pèlerinages de masse en direction du Sacré-Cœur de Montmartre, de la cathédrale de Chartres, mais aussi de l’ltalie (FIorence, Assise, Rome), de l’Espagne (Tolède et Avila) et de la Terre sainte. Dans ces expéditions étudiantes, il accorde une place centrale à la culture et aux célébrations liturgiques.

Apôtre plein de zèle, Maxime Charles a répondu, dans les années 50, au besoin d’engagement du milieu étudiant en suscitant des « missionnaires » chargés d’annoncer explicitement l’Evangile dans un milieu exacerbé par les tensions idéologiques (Guerre froide, décolonisation, etc. ) et l’hégémonie des militants communistes. Il deviendra en 1959 recteur de Montmartre et pratiquera un « aggiornamento » du sanctuaire. »

Samuel Pruvot (thèse de doctorat en histoire, L’abbé Maxime Charles, aumônier en Sorbonne (1944-1959)

Le Mouvement Résurrection

Le Mouvement Résurrection est une association à but non lucratif (loi 1901) composée de catholiques qui partagent une même volonté : suivre le Christ et fonder sa vie en Lui.

Son histoire remonte aux années 50 et est profondément liée à la vie du diocèse de Paris (voir l’historique). Plusieurs prêtres du diocèse sont en effet aumôniers du Mouvement Résurrection et nous accueillent dans leur paroisse pour nos activités.

Les activités organisées par le Mouvement Résurrection s’adressent à tous ceux, catholiques ou non, qui souhaitent découvrir le Christ ou mieux connaitre la foi chrétienne. (plus d’infos)

Organisé en différents groupes d’apostolat, le Mouvement Résurrection rassemble des personnes de tous les horizons : prêtres, religieux, consacrés, étudiants, enseignants, avocats, consultants, SDF… Quelles que soient nos différences, c’est le Christ qui nous unit et qui nous fait partager la même foi.

Cette foi, nous souhaitons la vivre du mieux possible. C’est pourquoi toutes nos activités reposent sur trois piliers qui constituent pour nous le fondement de la vie spirituelle catholique : la prière, la formation et l’apostolat. (plus d’infos)

Afin d’organiser les activités proposées et de témoigner de ce qui nous fait vivre, certaines personnes s’engagent pour une année en tant que missionnaires. Ce sont des bénévoles qui constituent les membres actifs de l’association et qui participent aux décisions qui sont prises

La communauté Aïn Karem

AÏN KAREM est un nom hébreu, qui signifie « la source du vignoble » ; mais ce n’est pas pour cela que c’est le nom de notre communauté. Ce nom est en fait celui d’un petit village de Judée, à quelques kilomètres de Jérusalem, où se serait produit l’épisode de la « Visitation », la rencontre de la Vierge Marie avec sa cousine Élisabeth (Luc 1, 39-46)

POURQUOI CE NOM ?

La communauté AÏN KAREM est une communauté apostolique qui a pour objet d’annoncer le Christ à tout homme, y compris à ceux qui ne le connaissent plus ou pas du tout ; en se mettant sous la lumière de la « Visitation », elle souhaite porter le Christ comme Marie l’a porté, et rendre ainsi au monde la joie qui éclate dans le cœur de ces deux femmes, avec le tressaillement de Jean-Baptiste dans le sein d’Élisabeth.

UNE COMMUNAUTE

La communauté AÏN KAREM est dotée d’un statut juridique, autrement dit canonique, qui fait d’elle une « association de fidèles (association privée) ». Elle a été reconnue par l’archevêque de Paris en mai 1997, après 10 ans de vie ad experimentum.

QUI EN FAIT PARTIE ?

Des fidèles, laïcs mariés ou non, et des clercs, qui ont entendu l’appel à mettre l’évangélisation au centre de leur existence, de telle sorte que cet appel anime et oriente toute leur vie chrétienne. Actuellement la communauté compte une soixantaine de membres de 20 à 76 ans, et est essentiellement composée de laïcs dont beaucoup sont mariés, de femmes et d’hommes consacrés, de six prêtres et d’un diacre permanent. Les prêtres de la communauté sont prêtres diocésains de Paris. Leur appartenance à la communauté constitue un lien spirituel par lequel leur ministère et leur vie se trouvent nourris et fortifiés

Préambule

« Le présent directoire est un guide [spirituel] proposé aux membres de la communauté Ain Karem. Chacun discernera, avec son conseiller spirituel, la manière dont il pourra appliquer ces conseils au quotidien en fonction de son état de vie et de son cheminement spirituel, les règles communes à toute l’Eglise restant évidemment premières.

1) Du nom de notre communauté : AÏN KAREM

A Aïn Karem, (la source du vignoble), les pèlerins de Terre Sainte ont pu goûter une halte de joie paisible. Ils y ont reçu la grâce d’aller vers leurs frères en portant Jésus, dans un grand élan de charité. Ils ont, dans la prière, perçu ce frémissement provoqué par Jésus en Jean-Baptiste et en tous ceux qui s’ouvrent à l’amour de Dieu. Avec Marie, ils rendent grâce à Dieu pour toutes les merveilles qu’il accomplit.

Le 31 mai de chaque année, fête de la Visitation, est donc la fête patronale de notre communauté.

2) Pour porter Jésus, nous voulons le contempler

Nous voulons être les amis du Christ, pas seulement les tenants d’une philosophie, mais des disciples qui vivent dans une relation vitale avec leur Dieu et Seigneur Jésus-Christ. Nous nous souvenons qu’il a établi sa demeure trinitaire en nous au jour de notre baptême, et qu’il renouvelle sa présence en nous dans les sacrements de réconciliation et d’Eucharistie. Pour manifester et nourrir cette relation qui prime sur tout le reste, nous voulons, outre les obligations de tout catholique (confession et communion pascales, messe dominicale) :

  • Participer souvent à l’adoration du Saint-Sacrement.
  • Consacrer tous les jours au moins un quart d’heure à l’oraison silencieuse.
  • Ménager dans notre vie des temps de désert (retraite, etc…)
  • Participer comme nous pourrons à la messe en semaine, avec une attention particulière à certaines fêtes (16/01 : Notre Dame refuge des pécheurs ; 2/02 : Présentation au Temple ; 19/03 : St Joseph ; 25/03 : Annonciation ; 31.05 : Visitation ; 8/09 : Nativité de la Sainte Vierge ; 14/09 : Croix glorieuse ; 8/12 : Immaculée conception ; ainsi que les fêtes des apôtres). A défaut, lire si possible les textes de la messe.
    Nous confesser au minimum une fois par mois.

Demander les conseils d’un prêtre (ou d’un diacre). En raison de notre spiritualité, il est souhaitable que l’accompagnement par une personne laïque ne soit qu’une solution de remplacement passagère.

  • Utiliser toute forme de prière propre à rapprocher du Christ (chapelet, Chemin de croix, lectio divina, chants). »
Manifeste

« La Gloire de Dieu, c’est l’homme vivant.
La Vie de l’homme, c’est la vision de Dieu. »

« Cette affirmation de Saint Irénée, nous avons essayé de la faire nôtre à travers nos différents engagements apostoliques au service de l’Église. Mais un spectre hante l’Europe : le spectre de la déchristianisation, d’un monde sans Dieu et peut-être un jour sans homme.

Nous avons perçu la faim spirituelle des hommes et des femmes qui nous entourent : nous avons vu qu’il était possible d’y répondre, que la prière, la connaissance de la Révélation n’étaient pas réservées aux Catholiques de naissance. Nous avons senti l’urgence d’une nouvelle Évangélisation pour l’avenir du monde.

Sur les champs en friches de la déchristianisation nous voulons aller en mission dans les villes et les campagnes. De maisons en maisons, d’immeubles en immeubles, sur les places, les marchés, les plages, partout où les hommes vivent et souffrent, nous voulons annoncer le règne du Seigneur et que renaissent dans toutes les églises du pays les grandes liturgies où s’amasseront les foules affamées de la parole de Dieu.

Pour nous lancer dans ces missions de l’intérieur, nous avons ressenti la limite de nos engagements trop partiels, de nos vies insuffisamment données. C’est pourquoi réunis par un même amour de l’Église, nous puisons dans toutes les richesses de la liturgie et dans la contemplation de l’humanité rayonnante de notre Seigneur Jésus-Christ la source de notre communion à l’Église et entre nous au service de l’Évangélisation. L’adoration eucharistique avec toute la méditation tendre et fidèle de l’Église, nous paraît la seule réponse à l’attente des hommes “égarés et sans berger” et, sa contemplation, le seul moyen pour nous de faire droit à cette attente.

Nous confions à la Vierge Marie « refuge des pécheurs » nos espoirs, nos défaites, notre faiblesse et notre joie, en attendant le retour du Christ … »

Site source à consulter :

mouvement résurrection pèlerinage

Autres sites à consulter :

collectif pour la confiance Hommage à Mgr Maxime Charles

wikipédia Maxime Charles

thèses Maxime Charles