Pèlerinage de Pentecôte Notre-Dame de Chrétienté
De Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres
« Venez, Esprit Saint »
Les 14, 15 et 16 mai 2016
De Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres
« Venez, Esprit Saint »
Les 14, 15 et 16 mai 2016
Le 34e Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Chrétienté, du 14 au 16 mai 2016, a pour thème « Venez, Esprit Saint ! ». Il est encore temps de s’inscrire, soit pour marcher, soit en s’unissant par la prière au chapitre des anges gardiens.
- Samedi 14 mai « Le Saint-Esprit, Esprit de sainteté »
06h00 Rendez-vous sur le parvis de Notre-Dame de Paris, Messe solennelle dans la cathédrale
11h Messe en plein-air sur la commune d’Igny pour les chapitres Familles, Pastoureaux et Enfants qui rejoignent à la mi-journée
- Dimanche 15 mai « Le Saint-Esprit et ses dons pour l’Eglise »
12h Messe solennelle en plein-air
21h Consécration à la Très Sainte Vierge. Salut du Saint-Sacrement
nuit d’adoration sur le bivouac de Gas
- Lundi 16 mai « Le saint-Esprit, âme de la Mission »
11h30 Déjeuner champêtre sur la commune de Saint-Prest ; accès fléché à partir de Coltainville
15h15 Messe solennelle en la cathédrale de Chartres
18h Dispersion ; retour vers Paris par trains spéciaux à partir de 19h.
Notre Dame de Chrétienté inscriptions
« Chers amis pèlerins,
Depuis deux ans, vous êtes-vous aperçus que des centaines d’anges gardiens suivaient la colonne et déployaient leurs prières au-dessus des marcheurs ?
Et pourtant, ils sont bien là, par centaines, ces pèlerins invisibles, ces pèlerins de l’Invisible.
Qui sont-ils ? On pourrait dire que leur diversité ressemble à celle des choeurs des anges, c’est-à-dire infinie (ou presque…) : une personne handicapée qui offre « tout ce que je ne peux plus faire », un couple en Afrique qui effectue un petit pélé avec ses enfants, une bénévole depuis des années dans l’équipe Sacs qui - atteinte d’un cancer - souhaite continuer « à recevoir les grâces abondantes du pèlerinage », une communauté de Bénédictines qui voit là « une belle occasion de déployer la dimension missionnaire (quoique cachée !) de notre vie contemplative », un groupe local qui s’est réuni pour une adoration et un chapelet, etc. Et la nouveauté de cette année : faire entrer dans cette communion des saints les paroisses traversées par le pèlerinage durant les trois jours. Déjà plusieurs curés nous ont favorablement répondu.
La « formule » s’est enrichie grâce à l’envoi d’un encart Anges gardiens avec le livret des marcheurs et grâce à l’offre internet : sermons du samedi et du dimanche, messe en direct le lundi, méditations audio, nombreuses photographies. « J’ai vraiment l’impression d’avoir fait le pèlerinage, la fatigue en moins bien sûr… ». « Sans vous et cette idée, je n’aurais pas »vécu« ce pèlerinage… La formule est géniale !!! ». Les anges gardiens offrent concrètement leur prière pour les marcheurs : « j’ai dit à mon père spi que je serai son »ange gardien« pendant que lui marchera », écrit une malade presque constamment allongée.
Et les intentions de prière confiées par les anges gardiens et lues par les chapitres ne manquent pas : les familles, l’Eglise, la France, les vocations sollicitées par les communautés religieuses…
Une bannière va être réalisée cette année pour matérialiser la présence des anges gardiens : quand vous la verrez, pensez à tous ceux qu’elle représente. Le chapitre des anges gardiens n’est pas contraint par le nombre : parlez-en autour de vous ! Et peut-être certains deviendront-ils ensuite des marcheurs car « rien ne remplace la dure, mais ô combien porteuse, marche en direction de Notre-Dame de Chartres », souligne un ange gardien qui s’est « fait la promesse de ne plus rater ce pèlerinage extraordinaire qui nous nourrit une grande partie de l’année ». Recruter des anges gardiens, c’est être aussi missionnaire : « j’ai un cousin à Miami qui se joindra à vous l’an prochain », conclut-il. »
Yves & Brigitte Guigueno
responsables des anges gardiens
Courriel : angesgardiens@nd-chretiente.com
Envoi des pèlerins de Pentecôte sur les routes de Chartres par l’abbé Alexis Garnier, aumônier général du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, à l’issue de la messe célébrée dans la cathédrale Notre-Dame de Paris par l’abbé Rougé, curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes à Paris, samedi 14 mai, avant le départ des pèlerins
BIEN CHERS AMIS PELERINS,
Vous allez prendre la route dans quelques instants, avec ardeur, générosité.
vous êtes chargés
vous portez d’abord dans votre sac l’humble nécessaire évangélique…
« C’est, en effet, une grande richesse que la piété contente du nécessaire ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et sans aucun doute nous n’en pouvons rien emporter. ».
Pour réapprendre cela, à vous-même et au monde, vous laissez le superflu.
Ce détachement extérieur de 3 jours vous rend pauvre… et cette pauvreté est condition dégagement d’âme, disponibilité intérieure, vraie liberté.
Vous portez ensuite votre frère le corps…
O très doux Amour, vous avez formé le vase du corps, et vous y avez enfermé le si grand trésor qu’est l’âme qui est à votre image, priait Ste Catherine.
Vous êtes corps et âme. Une belle unité, mais si souvent déchirée, en vous, autour de vous !
Alors… Ce frère est méprisé, profané …Ou bien il est adulé, exalté…
Mais ici, il redevient vase, serviteur et ami de votre âme.
Et tout à l’heure, il accrochera ses crampes à votre oraison, ses courbatures à vos ave, ses ankyloses à vos alleluia. Il entendra les paroles d’absolution, recevra le Seigneur Jésus vivant et ressuscité dans la Ste Communion, il s’agenouillera pour adorer, se lèvera pour marcher, s’allongera pour reposer.
A travers lui, le plus humble de vos gestes figurera à l’offertoire de la Messe.
Il sera hostie de louange, sacrifice spirituel agréable à Dieu.
Glorifiez et portez Dieu en vos corps !
Ne sont-ils pas membres du Christ, Temples de l’Esprit Saint ?
Ne leur refusez pas le vêtement de l’effort. Tissez-le !
Tissez-le des fils de votre prière… et quels fils ! 4 800 000 ave des Enfants, Familles, Pastoureaux et Adultes ! Et les milliers d’ave des Anges Gardiens, ces priants invisibles ! Quel tissu de prière, quel prolongement au voile de Marie !
Tissez-le des fils de votre marche, ces milliers de pas tendant vers le terme désiré !
Tissez-le des fils de votre silence, silence, non d’absence ou d’indifférence, non de vide… Mais de plénitude… Silence de présence, de conversation aimante avec Dieu qui vous parle au cœur ! Silence de foi et d’amour. Entrez-y, habitez-le…
Non seulement ce silence extérieur, pour respecter la prière ou le sommeil de vos frères.
Mais encore cet autre silence intérieur, dans la chambre haute de votre âme !
Tissez-le des fils de votre chant ; N’empêche pas la musique, dit la sagesse de l’Ancien Testament ! Souriez aux difficultés du chemin, et chantez ! La prière et le sacrifice montent mieux ainsi.
Tissez-le des fils de charité ; ceux du respect, de la bienveillance, de l’attention à vos frères pèlerins ou bénévoles, aux personnes rencontrées au long du chemin.
Vous portez aussi l’invisible sac de votre âme…
Nous ne voyons que les visages… Dieu, lui, connait vos cœurs, leur secret, leur poids ;
Poids de bienfaits et de grâces – et donc, d’action de grâce !
poids de soucis, d’inquiétudes, d’épreuves – et donc de demande !
poids de péché – et donc de pardon, de contrition, de réparation !
vous êtes LUMINEUX
Vous marchez vers notre Dame de la Belle Verrière.
Ce vitrail de Notre Dame est traversé de lumière ; il la transmet ensuite en beaux rayons.
Ainsi, vous allez exposer
votre visage à la lumière du soleil,
vos sens à la lumière de la pénitence,
votre esprit à la lumière de la verité,
votre volonté à la lumière du Bien.
Vous allez exposer votre être aux lumières du Bon Dieu.
vous êtes miséricorde.
L’Esprit Saint veut exercer en vous la pleine rémission des péchés, 1° des miséricordes divines.
Les prêtres, ministres de cette miséricorde, seront nombreux et accessibles au long du pèlerinage. Ayez recours à leur service par une bonne confession.
Ensuite, vous pourrez franchir la Porte Sainte, au 3° jour, à Chartres. « Pour passer la Porte Sainte,…dit le Saint Père, chacun devra, selon ses forces, faire un pèlerinage. Ce sera le signe que la miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et sacrifice… En passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu ».
vous êtes connectés.
Oui, connectés… à un réseau invisible et visible.
Celui-là, vous le capterez partout, en très haut débit, gratuitement !
Réseau invisible de la communion des saints : en particulier
Sainte Catherine de Sienne, l’autre Sainte de la Miséricorde, avec Ste Marguerite Marie et Ste Faustine
St Pie X, héros du règne du Christ à l’aube des temps modernes
Les saints martyrs pour le Nom de Jésus, d’hier à aujourd’hui.
Réseau surnaturel du Corps mystique du Christ ; le Saint Esprit en est l’Âme. Vous en êtes membres. Vos frères chrétiens d’Orient, persécutés pour leur foi en terre d’Islam, en sont les membres souffrants. Honneur à eux !
Réseau plus visible de la charité pèlerine, de l’entraide fraternelle. Portez les fardeaux les uns des autres, et ainsi vous accomplirez la loi du Christ !
Allez, Chers amis ! soyez pèlerins.
Chargés, lumineux, miséricordiés, … et bien connectés.
Combien l’Eglise a besoin de votre prière, de votre pénitence, de votre charité pèlerine ! Combien le monde a besoin de ce témoignage !
Cela suffit-il à refaire la France et l’Europe chrétienne ?
Je ne sais…
En tout cas, c’en est au moins le juste recommencement, le premier sinon l’unique moyen.
Cela,… j’en suis sûr !
« NUNC COEPI…
J’ai dit, maintenant, je commence,
ce secours me viendra de la droite du très Haut ».
« VOGLIO – je veux » ! »
L’abbé Alexis Garnier, aumônier du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, a prié Notre-Dame, en présence des pèlerins rassemblés, et présenté la Consécration de certains d’entre eux à Notre-Dame, avant de prononcer l’acte de consécration de saint Maximilien Kolbe :
« O Vierge Marie, nous nous tournons maintenant vers Vous.
O Mère de Dieu et notre Mère,
nous voici sous votre regard,
pour vous honorer, vous invoquer. nous vous appartenons depuis le jour de notre baptême, et la 1° consécration.
En ce jour, certains d’entre nous veulent se consacrer à Vous.
pour cela, nous Vous redemandons d’abord la grâce d’être bien vides. Bien vides de l’esprit du monde.
Nous Vous demandons aussi la connaissance de nous-même, et la contrition de nos péchés.
Nous vous demandons encore la grâce de bien Vous connaitre.
Nous Vous demandons enfin la grâce de bien connaitre Jésus Christ.
Nous voulons, par cette consécration, renouveler les promesses de notre baptême.
Ces promesses sont le renoncement au démon et à ses pièges – l’attachement à Jésus Christ et son Eglise ; attachement fidèle, pour toujours.
Ces promesses, nous les avons faites par la voix de nos parrains et marraines.
Nous les avons refaites de nous-mêmes, lors de la profession de foi, et chaque année à la Vigile pascale.
Aujourd’hui, nous voulons renouveler ces promesses du baptême par vos mains, entre vos mains. Nous voulons tout Vous remettre de nous, ô Marie ; sans réserve, sans retour, par amour. Tout ; le bien naturel et surnaturel qui est en nous. Tout, et particulièrement les mérites et satisfactions des bonnes œuvres accomplies dans la grâce de Dieu. Tout à Vous, pour que Vous soyez notre trésorière.
Cette consécration, nous voulons ensuite la renouveler. Elle sera quotidienne, brève et fervente, fidèle. Nous Vous donnerons d’avance nos journées, nous les déposerons chaque soir devant Vous.
Ainsi nous irons à Vous, et par Vous, à Jésus ! Nous serons conduits par votre esprit.
Vous serez notre beau modèle et notre exemple. Vous connaissant mieux, nous vous aimerons. Vous aimant, nous Vous imiterons.
Nous demeurerons en vous ; vous serez notre joie, notre repos, notre confiance, notre refuge.
Nous penserons, parlerons, et agirons en toute chose pour Vous ! Et Vous ferez tourner tout en nous à la plus grande gloire de Dieu, amen ! »
Excellence, Très Révérends Pères, Chers Pèlerins,
Le bilan corporel de ces journées est piteux… Des muscles endoloris, des pieds rougis d’ampoules, peut-être le secret désir d’anticiper dès maintenant, par quelques minutes d’assoupissement, une nuit réparatrice encore trop lointaine…
Au terme de ce pèlerinage, Notre-Dame, en sa demeure, appelle : « Mon Enfant, qu’es-tu venu faire ici ? » Un exploit sportif ? Des amis à retrouver pour prier ensemble ?
Par la grâce de Dieu, en ces jours, nous avons redécouvert le chemin de notre cœur, le lieu où s’accomplit un grand Mystère : la rencontre avec Dieu. « Faites-moi rentrer dans ce silence plein de Dieu, de la Sainte Trinité, où je découvrirai que, parce que vous nous avez aimé le premier, nous sommes devenus capables de vous aimer et d’aimer les autres… » soupirait l’Abbé Coiffet lors de l’adoration du 8 juin 2014.
« Mes chers enfants, disait encore le cher Abbé, le pèlerinage ne s’arrête pas… Il continue demain, comme la route du ciel et de la sainteté… dans vos maisons, vos familles, vos écoles… » J’ajouterais dans notre nation, dans l’Église.
« Dieu trace ma route » affirmait Jeanne, la Pucelle d’Orléans, à ses compagnons. Il trace notre route. Depuis trois jours, un chemin s’est ouvert et a été parcouru ! Qu’en sera-t-il demain, alors que nous retrouverons le routinier quotidien ? Une épave ballottée par les vagues, à la merci des courants, n’a rien à voir avec la flèche filant droit au but.
Garder l’esprit du pèlerinage, c’est accepter la souffrance et l’effort d’une conversion qui n’est pas achevée et qui dure, en s’ouvrant sans crainte et sans relâche à la miséricorde de Dieu, viatique inépuisable du pèlerin qui tombe, mais qui toujours veut reprendre sa route.
Garder l’esprit du pèlerinage, c’est alimenter la Foi en faisant sien et en approfondissant les enseignements du Christ et de l’Église ; c’est demeurer dans l’Espérance, le Mauvais et le mal sont déjà vaincus ; enfin, c’est pratiquer la Charité à travers les œuvres de miséricorde envers le prochain, en commençant par celui qui nous est le plus proche, notre famille… mais sans oublier ceux qui sont persécutés au Nom de Jésus, ou qui ignorent encore son Nom.
Garder l’esprit du pèlerinage, c’est être missionnaire : vivre et témoigner de l’Évangile jusqu’aux périphéries. Pour certains, cet appel est une invitation à un engagement désintéressé en politique, service éminent de charité. Plus que jamais le monde désorienté est dans la quête vague d’un Sauveur, plus que jamais l’univers dans la confusion appelle les artisans d’une chrétienté. Combien de temps durera encore la nuit ? Combien de temps la vantardise de ceux qui prétendent faire l’économie de Dieu, et le manque de foi, d’ardeur, la compromission parfois, des témoins du Christ, s’uniront-ils pour faire obstacle à l’œuvre de Dieu ? Croyons-nous avoir à annoncer la beauté, la jeunesse, la fraîcheur, la joie de l’Évangile à notre monde vieilli et triste ?
Il fait toujours grande pitié en terre de France.
Levez donc les yeux, fils bien-aimés, dignes représentants d’une nation qui se glorifie du titre de fille aînée de l’Église, invitait le Pape XII il y a presque 60 ans, et regardez les grands exemples qui vous ont précédés… Tombez à genoux devant le Dieu qui vous attend au tabernacle, renouvelez votre profession de foi, promettez-lui de nouveau votre fidélité la plus parfaite, et soyez sûrs que ce faisant vous répondrez à votre vocation d’hommes, de chrétiens, de Français… Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel, pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi. (Extrait du radio-message du 25 juin 1956.)
Comment répondre aujourd’hui aux paroles du saint Pontife ?
L’anneau de Jeanne, que d’aucuns croyaient doté de pouvoirs magiques, est parmi nous. Il n’est que l’humble témoin de l’inébranlable fidélité de la Pucelle d’Orléans à son Seigneur.
Garder l’esprit du pèlerinage, c’est passer en pensée l’anneau de Jeanne à son doigt et l’entendre dire : « Je m’en remets à Dieu mon Créateur, je l’aime de tout mon cœur. »
« Messire Dieu, premier servi » est notre mot d’ordre. Alors la Pucelle nous redira les paroles entendues de ses voix : « Ne te chaille pas de ton martyre (de la peine que te demandera ton témoignage, ta conversion, pourrions-nous dire). Prends tout en gré, Dieu t’aidera ; tu t’en iras, par grande victoire, au Paradis. »
Ce pèlerinage s’achève, la route commence :
« Venez Seigneur Jésus… Venez Esprit Saint… »
Amen. Alléluia."
« Chers pèlerins,
En votre nom, je tiens à remercier la première dame de France et de ce pèlerinage, la Très Sainte Vierge Marie. C’est elle qui conduit chaque année notre marche.
Merci, Monseigneur, pour votre accueil bienveillant et paternel à l’occasion de ce 34° pèlerinage de Pentecôte
Merci, mon Révérend Père, pour cette Messe de cloture et l’exhortation adressée aux pèlerins.
Merci aux nombreux prêtres, séminaristes, religieux et religieuses qui ont servi durant ces 3 jours pour le bien de nos âmes.
Chers fidèles, vous avez maintenant posé vos corps comme on pose son sac.
Heureux pèlerins !
Vous avez risqué vos certitudes au soleil de la foi.
Vous avez permis à votre amour de prendre feu à la charité du Christ.
Puissiez-vous voir la face cachée de l’espérance !
Il est temps de regagner vos maisons, vos familles, vos écoles, vos entreprises, vos villes.
Revêtus de l’Esprit Saint, la force d’en Haut, il est temps d’y être les témoins du Seigneur Jésus Christ ! Témoins lucides et fiers – humbles et courageux – généreux, et confiants en l’aide de Dieu !
Nous sommes dans le camp du Seigneur, nous sommes dans l’équipe qui gagne, et cela donne un sens ultime, très sûr, à nos luttes, nos engagements, nos responsabilités.
Nous sommes de l’Eglise éternelle.
Nous sommes de la Chrétienté éternelle.
Nous sommes dans la Chrétienté éternelle.
Alors… N’ ayez pas peur, ne soyez pas défaitistes.
Des défaites, des échecs, des effondrements, il y en a.
Dans le plan divin, ils sont occasion de victoire, de relèvement, d’avancement.
« C’est affaire au Bon Dieu ;
la Chrétienté est à Lui, l’Eglise même est à Lui.
Nous sommes dans la main de Dieu ».
Voyez surtout ce qui est vrai, bien, et beau. Ce qui avance. Voyez le Règne de Dieu dans son Eglise, dans la famille, l’école, le scoutisme, et les autres lieux.
Ne restez pas passifs, prenez votre place, votre service pour ce règne de Dieu. Entendez les appels divins.
Parmi ces appels, songez à celui-ci ; 1 sur 3… 1 pèlerinage sur 3 à prendre dans les services, dans les équipes du Pèlerinage. Il faut des Saintes Marthes pour qu’il y ait des Saintes Maries !
Chers pèlerins, la dent de chrétienté ne lâche pas le cœur qu’elle a mordu. (Péguy).
Avec l’aide de l’Esprit Saint, soyez des mordus de la Chrétienté ! »
Pèlerinages de France 34e pèlerinage de Pentecôte Notre Dame de Chrétienté