Pèlerinage Saint Eldrad
à Lambesc
Le dimanche 12 mars 2017
à Lambesc
Le dimanche 12 mars 2017
Le prochain pèlerinage à saint Eldrad à Lambesc (Bouches-du-Rhône) aura lieu le dimanche 12 mars 2017, dimanche le plus proche du 13 mars, fête de saint Eldrad, patron de la commune, né en 781, décédé en 875. Pèlerin, puis abbé du monastère de la Novalaise, il sut aussi témoigner d’une grande charité, notamment envers ses frères pèlerins, voyageant alors souvent au péril de leur vie.
Le pèlerinage partira de la magnifique église Notre-Dame de l’Assomption et comprendra une procession, puis la messe sur le parvis de l’église Notre-Dame de l’Assomption.
Paroisse de Lambesc : 04 42 57 01 01
Courriel : secretariat.up3pierres@orange.fr
« Né de parents burgondes… son grand-père, le comte Bysarda, reçoit pour ses services rendus de la part de Charles Martel, le territoire Amboliacense et sa Vallée (plus grande que notre canton actuel). Il bâtit son manoir à l’emplacement de l’église actuelle vers 710. Il reçoit le titre de « Leude » et la confirmation « en hérédité » de la Seigneurie et de la Vallée (711 ?).
En 780, gouverne son fils Ardradus, qui épouse la gallo-romaine Léodda. En 781, nait Eldrad qui reçoit de ses parents une éducation religieuse et intellectuelle. La grande dévotion, qu’il eut envers St Pierre, nous laisse croire qu’il reçut ce prénom au baptême. A l’âge de 20 ans, Eldrad accomplit avec toute sa famille un pèlerinage de dévotion à St Pierre d’Auriol. Nous en connaissons le texte : le nom de chacun des membres de sa famille est gravé sur le marbre de l’autel de ce sanctuaire.
Voici le texte des graffitis : « Bysarda, son grand-père – Ardadus, son père – Léodda, sa mère – Eldrad ».Rege Karls est le nom de l’empereur, roi de provence (futur Charlemagne), qui précède la dédicace (vers 800).
En 810, Eldrad bâtit l’église de Sant Peire (quartier San Peire à Lambesc) avec un grand verger pour le repos des pèlerins.
Par la suite, il donna à l’Eglise toutes ses terres, et laissa ses biens, qui étaient importants, aux pauvres et aux pèlerins.
Traversant la Provence et le Languedoc, la besace sur l’épaule, vêtu en paysan, il partit alors pour Saint-Jacques de Compostelle, puis revint vers les Alpes, et frappa à la porte de l’abbaye de la Novalaise, dans le valde Suse. Mais le père abbé, Ambuffle, voulant éprouver sa détermination, lui remit le bâton et la besace du pèlerin, et le renvoya sur les chemins.
En 814, il fut enfin admis à la Novalaise, importante abbaye soumise à la règle de saint Benoît, qui compta jusqu’à 500 moines. Remarqué par ses capacités et sa sagesse, Eldrad fut élu à l’unanimité prieur de l’abbaye en 825.
Particulièrement soucieux de venir en aide aux pèlerins, en grand danger sur les chemins de l’époque, il envoya des moines fonder en divers lieux des points d’accueil et de protection des fidèles. On lui doit notamment la création d’un monastère dans la vallée de la Guisane, près de Briançon ; le monastère a disparu, mais le village qui s’était formé autour de lui est resté, et a gardé le nom de Monêtier, devenu depuis Monêtier-les-Bains. Au voisinage d’Ambel fut aussi créé un monestier, qui a lui aussi donné son nom à une commune actuelle : le Monestier-d’Ambel (22 hab.) Eldrad mourut en odeur de sainteté le 13 mars 875, âgé de 94 ans. Inhumé à La Novalèse, ses restes sont vénérés dans un reliquaire d’argent d’où est extraite en 1743, la relique dédiée à la paroisse de Lambesc.
Appelé « Thaumaturge des alpes Cottiennes », il est vénéré par les bergers qui en font leur patron à la suite du miracle dit « des Serpents » survenu à Starbagio, au moment de laconstruction du monastère. Les moines maçons incommodés par l’invasion de reptiles font appel à leur abbé Eldrad, qui, venu sur les lieux, par ses prières rassemble les dangereuses bêtes et ordonne à celles-ci de se précipiter dans un trou au pied d’une roche, d’où elles n’en ressortiront plus. Un tableau représentant ce miracle, se trouve dans l’église paroissiale Notre-Dame-de-l’Assomption. Eldrad est connu aussi pour d’autres et nombreux miracles. »
« Abbaye bénédictine située dans la commune italienne de Novalaise (Novalesa), région du Piémont limitrophe de la France ; elle est fondée en 726 aux pieds du Mont-Cenis, par Abbon, recteur de la Maurienne et de Suse et futur patrice de Provence.
La riche abbaye des saints Pietro et Andrea connaît une très grande renommée à l’époque carolingienne où elle accueille plus de cinq cents moines. Un de ses pères abbés, Eldrad, originaire du petit village d’Ambel, en Dauphiné, a été canonisé.
Incendiée en 906 par des bandes sarrasines elle devient un des centres culturels les plus importants du Moyen Âge.
Elle est reconstruite en 1710 et restaurée en 1890.
Ses murs d’enceinte sont toujours les murs d’origine. Les fresques du XIe siècle qui ornent ses quatre chapelles sont conservées.
En 1973 le monastère revient aux bénédictins de la Congrégation de Saint Georges. »
« Classée Monument historique, construite entre 1700 et 1741 sur l’emplacement d’un édifice du XIIIe dans le style Baroque, suivant les plans de l’architecte Jean Vallon. Le vaste dôme de forme octogonale lui confère une grande luminosité.
Ses dimensions, inhabituelles pour une église paroissiale, sont l’héritage du XVIIe siècle lorsque Lambesc accueillait les Assemblées générales des Communautés de Provence.
Les dix chapelles sont ornées de beaux retables provençaux en bois sculpté et coloré représentatifs de l’art provençal (pour 4 d’entre eux) ou en marbre. »
Le couvent Sainte-Thérèse, fondé par la Maison de Lorraine, accueillit les « dames religieuses Ursulines au mois d’août 1640 ». En 1757, le roi fait interdire les novices au couvent. En 1786, cette congrégation religieuse est supprimée. Il fut décidé d’utiliser le bâtiment pour accueillir les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve-de-Lamballe.
Mgr de Boisgelin, archevêque d’Aix, les y installa dès 1787.
« Maison ou couvent des Pères de la Sainte-Trinité de Lambesc, fondée au XVIe siècle (en 1512) à l’entrée sud du village.
Une partie du cimetière qui s’y trouvait et la chap elle du cimetière furent arasés.
La communauté des Pères de la Sainte-Trinité regroupait en moyenne une douzaine de chanoines. Ils avaient aussi la responsabilité de l’Hospice St Jacques-Miséricorde de Lambesc (de 1512 à 1646). L’ordre des Trinitaires, créé en France en 1198 par saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, comptant 81 maisons et 384 religieux, avait pour mission initiale de racheter les captifs chrétiens dans les États barbaresques mahométants.
Miguel de Cervantes, capturé par les barbaresques en 1575, resta captif à Alger 5 années avant d’être racheté, en même temps que 500 autres prisonniers, par les frères Trinitaires.
Antonio de la Bella et Juan Gil. En 1605, Cervantes publia son chef d’œuvre El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha.
Le symbole des Trinitaires est une mosaïque datant de 1210 qui représente Jésus libérant deux captifs, un noir et un blanc, c’est la vision qu’a eue le fondateur de l’ordre lors de sa première messe en 1193. »