Pèlerinage à Sainte Jeanne d’Arc
à Saint-Denys-de-la-Chapelle à Paris
Le mardi 30 mai 2017
à Saint-Denys-de-la-Chapelle à Paris
Le mardi 30 mai 2017
En ce mois de mai, mois de Marie et mois de célébration de sainte Jeanne d’Arc, une messe sera célébrée le 30 mai 2017, pour la fête de sainte Jeanne d’Arc.
Organisée par l’association universelle des amis de Jeanne d’Arc, elle sera célébrée par le Père Michel Viot, aumônier de l’association, en l’église Saint-Denys-de-la-Chapelle, à Paris, 18e, là même où Jeanne d’Arc vint prier le 7 septembre 1429 avant de lancer une attaque infructueuse pour délivrer Paris.
Messe à 18h30, célébrée par le Père Michel Viot, aumônier de l’association universelle des amis de Jeanne d’Arc
Verre de l’amitié
Association universelle des amis de Jeanne d’Arc
Pierre Maire
mairep@gmx.fr
- Samedi 20 mai 2017
Bénédiction de la mosaïque Jeanne d’Arc au siège de Paris
DRAC 8, bis, rue Vavin 75006 Paris
- Samedi 27 et dimanche 28 mai 2017
Pèlerinage à Notre-Dame du Très saint Rosaire à Tilly-sur-Seulles
pèlerinages de France Notre Dame et sainte Jeanne d Arc à Tilly sur Seulles
« Le Pape Pie XII a donné mandat à l’association universelle de : « Prolonger la mission de la Sainte de la Patrie par la prière et l’apostolat »
Élargissant cette obligation, l’association s’impose : « d’approfondir la connaissance de Jeanne d’Arc sous tous ses aspects ; scientifiques, artistiques, moraux mystiques et propager de la façon la plus large les résultats de ces recherches »
Parce que Jeanne d’Arc est mondialement connue en tant qu’héroïne ou en tant que sainte mais que bien peu en saisissant la personnalité complète ;
Parce qu’une action permanente et subversive vise à dénaturer l’image ;
L’association s’est fixé pour objectifs de :
Elaborer la doctrine, c’est à dire la vérité sur Jeanne d’Arc.
La diffuser
Répondre à toute manœuvre visant à fausser ou altérer l’image de Jeanne d’Arc.
Conserver aux manifestations, spectacles et reconstitutions toute leur vérité historique par des conseils techniques aux organisateurs
Etendre ses relations avec l’extérieur, en France comme à l’étranger (Universalité)
Tout en rendant aux autorités ce qui leur est dû, se préserver de toute mainmise politique ou religieuse, parce que l’association est strictement culturelle et scrupuleusement indépendante. »
« Saint-Denys-de-la-Chapelle est l’une des plus anciennes églises de Paris. Une légende raconte que sainte Geneviève aurait fait élever une chapelle, à l’emplacement actuel de l’église, pour y déposer le cercueil de saint Denis. Un pèlerinage s’ensuivit. Ainsi naquit le bourg de La Chapelle.
En 636, le roi Dagobert fait construire l’abbaye de Saint-Denis et y fait transférer les reliques du saint. Délaissée, la chapelle tombe dans l’oubli. Au IXe siècle, les Normands la détruisent.
Une nouvelle église est bâtie en 1204 en gothique primitif (rappelant beaucoup le style roman). D’abord incendiée par les Anglais en 1358, elle subit le joug des guerres de Religion au XVIe siècle, puis celui de l’occupation des armées prussiennes en 1814. Endommagée à chaque fois, elle est toujours restaurée.
Jeanne d’Arc est venue y prier le 7 septembre 1429 avant de lancer une attaque infructueuse pour délivrer Paris.
Selon les historiens, il est intéressant de noter que l’église Saint-Denys-de-la-Chapelle présente un intérieur très proche de ce qu’il était au Moyen Âge - ceci malgré les restaurations successives.
L’attaque de Paris de septembre 1429. En 1429, la France occupée est administrée par le duc de Bedford. Paris est aux mains des Bourguignons, alliés des Anglais. Arrivée avec une petite troupe le 6 septembre au nord de Paris, Jeanne d’Arc s’est mise en tête d’enlever la ville et d’y faire entrer le roi de France Charles VII, récemment sacré à Reims.
Le 8 septembre, malgré des avis contraires, elle monte à l’assaut, avec ses gens, à la porte Saint-Honoré (actuellement sur le boulevard de l’Opéra). Après avoir franchi le premier fossé, les assaillants sont repoussés. Jeanne d’Arc est blessée à la cuisse, mais cherche à continuer le combat. Dans la ville, l’affolement gagne. Peu après, pris de lassitude, les capitaines français donnent l’ordre de repli vers la Chapelle. Jeanne restait persuadée de réussir l’assaut le lendemain tandis que, dans Paris, le parti des Armagnac relevait la tête. Mais, le lendemain, arriva l’ordre du roi de ramener toutes les troupes et la Pucelle à Saint-Denis… »
« Question écrite n° 06430 de M. Albert Voilquin (Vosges - RI)
publiée dans le JO Sénat du 02/06/1994 - page 1317
M. Albert Voilquin attire l’attention de M. le Premier ministre sur la loi du 14 juillet 1920, adoptée à l’unanimité par la Chambre des députés et par le Sénat, et publiée par le Président de la République : article premier. La République française célèbre annuellement la fête de Jeanne-d’Arc, fête du patriotisme ; article 2. Cette fête a lieu le deuxième dimanche de mai, jour anniversaire de la délivrance d’Orléans ; article 3. Il sera élevé en l’honneur de Jeanne-d’Arc, sur la place de Rouen, où elle a été brûlée vive, un monument avec cette inscription : « A Jeanne d’Arc, le Peuple français reconnaissant. » La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat. Il s’agit donc là d’une loi qui est toujours en vigueur, et qui semble quelque peu avoir été oubliée, plus particulièrement cette année, où la fête de notre héroïne nationale tombait en même temps que l’anniversaire des retrouvailles avec la lib erté. Il semble en effet que cette année, aucune célébration officielle n’ait eu lieu dans la capitale, alors que, sans vouloir regretter le passé, autrefois, les gouvernements, les pouvoirs publics, dans la capitale et ailleurs, honoraient celle qui est le symbole du patriotisme, et dont Michelet a dit que « de son cœur est né le patriotisme ». Dans les circonstances actuelles, Jeanne-d’Arc est le symbole aussi bien de ceux qui ont souffert en captivité que de ceux qui ont résisté et de ceux qui ont contribué à défendre la patrie. Il espère que la loi sera rappelée, pour que cette fête nationale ne soit pas celle de l’oubli.
Réponse du ministère : Premier ministre
publiée dans le JO Sénat du 08/09/1994 - page 2196
Réponse. - Comme indique l’honorable parlementaire, la loi du 10 juillet 1920 qui institue une fête nationale de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, est toujours en vigueur. Cette fête donne lieu chaque année à une célébration le deuxième dimanche du mois de mai. A Paris, une cérémonie est organisée traditionnellement place des Pyramides dans le 1er arrondissement, avec la participation de moyens militaires. L’usage veut qu’elle soit placée sous la présidence du ministre des anciens combatttants et victimes de guerre et qu’une gerbe soit déposée par le représentant de l’Etat. Enfin, le secrétaire général du Gouvernement rappelle, chaque année, aux ministres que les édifices publics doivent être pavoisés aux couleurs françaises à cette occasion. Ce rappel a été effectué en 1994 par lettre du 13 avril. Le Gouvernement veillera, comme par le passé, à ce que la fête de Jeanne d’Arc, fête du patriotisme, continue d’être célébrée à l’avenir conformément aux dispositions de la loi et dans l’esprit que rappelle, à juste titre, l’honorable parlementaire. »
patrimoine histoire Saint Denys de la chapelle
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