Notre-Dame du Bien-Mourir

lundi 11 septembre 2017


Pèlerinage à Notre-Dame du Bien-Mourir de Fontgombault
Les 7 et 8 octobre 2017



Depuis 2007, l’association « Serviteurs et priants pour la Vie » organise un pèlerinage annuel à Notre-Dame du Bien Mourir à Fontgombault, dans l’Indre, pour y confier les personnes très malades, agonisantes ou en fin de vie.

Au cours de ce 11e pèlerinage, les pèlerins prierons tout particulièrement pour les personnes malades en fin de vie, ceux qui les entourent et ceux qui les accompagnent ; Pour chacun(e) d’entre eux, ils pourrons demander des grâces particulières de paix et de conversion à la Vierge Marie.

Histoire de l’abbaye de Fontgombault par un moine de l’abbaye

« La fondation de l’abbaye.

L’histoire de Fontgombault est étroitement liée au monachisme : le nom même du village vient de l’ermite Gombaud, mort en 1023, qui se retira pendant des décennies au bord de la Creuse, utilisant une source d’eau potable (font, source en vieux français). Son successeur Pierre de l’Étoile est à la fin du XIe siècle le maître d’une petite colonie d’ermites installée sur la rive gauche de la Creuse, dont on voit encore aujourd’hui les grottes ; mais il décide en 1091 de fonder une abbaye sur la rive droite, sous la Règle de saint Benoît. L’église abbatiale de ce nouveau monastère, en croix latine et de style roman, longue de 80 mètres, fut placée sous le double patronage de Notre-Dame dans le mystère de son Assomption, et de saint Julien, premier évêque du Mans, qui était déjà cher aux ermites, puisqu’ils lui avaient dédié leur première chapelle, Notre-Dame des Grottes.

  • La Vierge Marie et Fontgombault.

Peut-être la Vierge était-elle représentée sur les vitraux de l’abbatiale ; mais il est peu probable que les moines, qui se rattachaient à un courant assez austère du monachisme, illustré par les cisterciens en particulier, aient voulu orner leur grande église de fresques. La seule représentation de la Mère de Dieu qui nous soit parvenue de ce temps est une Vierge de pierre calcaire du XIIe siècle, d’un bon mètre de haut, représentée en majesté et tenant l’Enfant divin sur ses genoux, comme les sculpteurs romans aimaient à la figurer. À la fois Reine des fidèles et trône de la Sagesse, elle est entourée de deux anges qui rappellent sa dignité ; l’un d’eux tient une banderole sur laquelle figurait sans doute quelque parole de l’Écriture qui se référait à elle, mais que le temps a effacée ; l’autre un livre ouvert. De sa main droite, la Vierge soutient la main de son Fils levée pour bénir, comme pour l’encourager à répandre ses bienfaits de grâce.

  • Notre-Dame de la Porte.

Longtemps, elle a été Notre-Dame de la Porte : Vierge murale, elle se trouvait à l’extérieur de l’abbatiale, encastrée au-dessus du portail Nord, qui donne sur l’enclos monastique, et au-delà sur le village et les champs. À ses pieds sont passées les processions, elle a entendu les longues litanies, et aussi sans doute l’in paradisum, la merveilleuse antienne grégorienne que l’on chante pour accompagner les défunts jusqu’à leur dernière demeure terrestre. L’âge roman aimait ainsi à confier à la protection de Marie les portes de ses églises, symboles du passage vers l’au-delà. Dans l’abbatiale toute proche de Saint-Savin-sur-Gartempe (Vienne), c’est sur le mur intérieur, au revers du grand porche, que le peintre l’a représentée, entourée aussi de deux anges. À Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret), autre célèbre sanctuaire monastique de la région ligérienne, on a retrouvé récemment une Vierge de même type, trônant parmi les Apôtres au centre d’un portail resté mystérieusement inachevé.

  • Le fruit et la Vierge.

À Fontgombault, une autre particularité attire l’attention : la Mère tient dans sa main un fruit, qui renvoie symboliquement au fruit du paradis : mais désormais, la Vierge, nouvelle Eve, nous le tend pour notre Salut, et non pour notre condamnation. En toute vérité, c’est l’Enfant qu’elle nous présente qui est ce fruit, « le fruit de ses entrailles » qui nous donne la vraie connaissance du bien et du mal. Un distique latin l’a bien exprimé :
« Laeva gerit natum, gestat tua dextera malum Mali per natum tollitur omne malum. »
« Votre main gauche tient le Nouveau-né, votre droite présente la pomme ; Par le Nouveau-né, tout le mal de la pomme a été retiré. »

Ces vers accompagnent la Vierge de Benoîte-Vaux (Meuse), en Lorraine ; il suffit, pour l’adapter à la Vierge de Fontgombault, d’inverser les côtés droit et gauche. Dans un de ses sermons saint Bernard s’adressa ainsi à Adam : « Que disais-tu, Adam ? “La femme que vous m’avez donnée m’a donné du fruit de l’arbre, et j’ai mangé”. Ce sont là de mauvaises paroles. Mais la Sagesse vainc le mal. […] Change-donc ces mots d’excuse pervers en paroles d’action de grâces, et dis : “Seigneur, la femme que vous m’avez donnée m’a donné du Fruit de l’arbre de vie, et j’ai mangé ; et c’est devenu plus doux que miel à ma bouche, parce qu’en lui, vous m’avez donné la vie” ».
Toute grâce qui nous vient du Christ, nous vient par sa Mère

Mais on remarque aussi que l’Enfant lui-même tient dans sa main gauche un fruit, comme sa Mère : c’est un symbole traditionnel de la médiation universelle de la Mère de Dieu. Cela signifie que toute grâce qui nous vient du Christ, nous vient par sa Mère. Avant les précisions des théologiens, et en particulier de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, décédé il y a trois cents ans, nos pères du XIIe siècle avaient déjà compris cette doctrine si féconde.

Un passé tourmenté. Bien des heurs et malheurs de la chrétienté ont trouvé écho dans l’antique abbatiale de Pierre de l’Étoile. La Vierge en a été le témoin, compatissante et toujours miséricordieuse. Ainsi au XIVe siècle, lors de la guerre de Cent Ans, l’abbatiale est transformée en fort, et subit un premier incendie. En 1372, Du Guesclin et ses Bretons la libèrent de l’occupation anglaise. Plus tragiquement, en 1569, l’abbaye est pillée par les troupes protestantes, qui brûlent presque tous les bâtiments. La statue de Notre-Dame échappe pourtant à leurs mains, malgré la ruine de la grande nef.

Il fallut encore d’autres heures sombres avant qu’elle retrouvât sa place dans la vénération des fidèles. Déjà au milieu du XVIIIe siècle, les moines avaient disparu, victimes de la commende et de l’esprit des « Lumières ». L’abbaye avait en effet été sécularisée au profit des Prêtres de la Mission, fils de saint Vincent de Paul. Vendue à la Révolution comme Bien national, l’église fut vouée à servir de carrière de pierre. Bientôt, une main sacrilège viendra inscrire ses graffiti impies sur les colonnes de son sanctuaire : Numquam Deo ! (« Qu’il ne soit plus jamais à Dieu ! »).

La naissance de Notre-Dame du Bien-Mourir. Au temps de la Révolution, un malheureux osa s’attaquer à la vénérable statue pour la mettre à bas. Mal lui en prit : il fit une grave chute, dont il mourut peu après. Justice de Dieu ? Certes, mais justice qui, sans supprimer la souffrance, sait la transformer en amour : Notre-Dame obtint son repentir et sa conversion. Aussi, fut-elle désormais invoquée sous le titre de Notre-Dame du Bien-Mourir. Bien souvent, on vint des paroisses voisines lui recommander des agonisants, et par son intercession, de nombreuses grâces de mort chrétienne ont été obtenues, ainsi que des guérisons réputées miraculeuses.

  • Le renouveau de l’abbaye.

La communauté de Trappistes qui s’installa en 1849 dans l’antique abbaye entreprit de restaurer l’église, en commençant par le sanctuaire, puis dans la dernière décennie du XIXe siècle, la nef elle-même. Les fidèles de la contrée témoignèrent une grande dévotion envers la Vierge du Bien-Mourir, des pèlerinages fréquents vinrent lui rendre hommage, et en 1869, le curé de Fontgombault demanda à l’archevêque de Bourges d’ériger dans sa paroisse une Confrérie de la Bonne-Mort, sous le titre de Notre-Dame du Bien-Mourir. En 1874, il en obtint l’affiliation à l’Association de la Bonne-Mort, établie à Rome dans la maison des Pères Jésuites, ce qui la fit bénéficier de nombreuses grâces (indulgences pour les confrères ou applicables aux défunts). Cette confrérie connut un grand succès, comptant jusqu’à 20 000 associés. Les Trappistes, qui avaient fait classer l’église au titre des monuments historiques dès 1862 et créé une distillerie de kirsch en 1899, sont cependant expulsés par les lois anti-congrégations de 1904 ; les bâtiments sont heureusement sauvés par l’avocat Louis Bonjean (mort de blessures de guerre en 1914), qui s’en sert pour des œuvres sociales. L’abbaye devient ensuite hôpital militaire, puis le séminaire diocésain pendant quelques décennies.

Fontgombault aujourd’hui. La vie monastique a repris à Fontgombault en 1948, grâce à un essaim monastique venu de Solesmes ; signe de son dynamisme, l’abbaye a ensuite fondé quatre abbayes filles à la fin du XXe siècle. La statue de Notre-Dame du Bien-Mourir, restaurée, a alors été installée dans le bas-côté Sud, où elle reçoit les hommages des fidèles et des moines, spécialement le 15 août, jour de la fête patronale de l’église. Le petit autel construit dans la nef au niveau de la statue a été consacré en 1954 sous le titre de Marie-Médiatrice. En 1991, pour le neuvième centenaire de la fondation du monastère, la statue a été solennellement couronnée par Mgr Nowak, évêque de Czestochowa en Pologne.

  • Compléments

Peut-on dater précisément la tentative de profanation de Notre-Dame du Bien-Mourir ?
Le plus ancien témoignage date sans doute de 1844. Dans Le département de l’Indre illustré, Émile de la Tramblais affirme qu’on peut voir en haut des murs latéraux de la nef « une madone en pierre qui a résisté aux ravages des temps et aux entreprises des hommes ». Il ajoute en note : « On raconte, à Fontgombaud, que ceux qui ont tenté de la descendre de sa place ont été frappés de mort. » Cette publication a connu plusieurs éditions, le texte rapporté a été relevé dans celle de 1854, mais il est sans doute plus ancien. Malgré la généralisation (« ceux qui ont tenté de la descendre »), il est très sobre et ne parle pas d’une volonté sacrilège. Quelques années plus tard, Charles de Chergé, grand ami de la Trappe de Fontgombault, donne une version assez différente de l’événement dans une brochure retraçant l’histoire de l’abbaye et plaidant pour qu’on aidât à sa restauration (L’abbaye et les trappiste de Fontgombault, 1850). Le début de son récit permet de s’en faire une idée (p. 8) : « C’était par un jour sombre et triste comme devraient l’être tous les jours destinés à éclairer de coupables sacrilèges. — De nombreux ouvriers procédaient, avec une ardeur qu’enflammaient encore les blasphèmes de l’orgie, à la démolition de la demeure du Dieu qu’enfants ils avaient nommé d’un doux nom dans leurs prières. » Il y aurait donc eu selon lui une volonté arrêtée de briser la statue, par impiété ; bien que l’auteur ne date pas le fait, on est amené à penser qu’il a dû se produire au plus fort de la Terreur.

Peut-il s’agir alors des équipes envoyées par le District du Blanc pour faire disparaître les emblèmes féodaux ? On sait qu’elles sont passées à l’abbaye et dans ses prieurés ; l’ordre de la Convention fut communiqué le 4 Nivôse an II (24 décembre 1793) aux autorités municipales du Blanc, et alors des ouvriers armés de marteaux passèrent dans les châteaux et les églises pour briser les armoiries sculptées. Les bâtiments conventuels en portent la trace, en particulier une porte donnant sur le logis abbatial dans le cloître. Peut-être qu’à cette occasion voulut-on aussi s’en prendre à la statue de Notre-Dame ?

Mais un autre témoignage doit être pris en compte. S’il date seulement de 1890, il vient pourtant de l’abbé Damourette, qui avec l’abbé Lenoir, a été un des premiers à s’intéresser à la restauration de l’abbaye. Il écrit ceci dans les Pièces à consulter pour l’histoire de l’abbaye des trappistes à Fontgombaud : « Les anciens racontent que Guillère aurait bien voulu faire argent des pierres de la grande église, mais il ne trouva qu’un seul homme qui consentît à monter sur les murs pour les démolir. Quand cet homme voulut porter une main sacrilège sur la statue de Notre-Dame du Bien-Mourir, placée au haut du pilier, il tomba à terre, et quelques heures après il rendit le dernier soupir au village des Cloîtres. » Hippolyte Guillère acheta en effet les bâtiments de l’abbaye en juillet 1791, mais l’église resta sous embargo jusqu’en 1798. Il ne put s’en porter acquéreur que le 27 février de cette année-là, et il commença alors à en vendre les pierres. Sans doute, faisait-il travailler des hommes du pays, ce qui explique qu’on transporta le blessé au village des Cloîtres, tout proche de l’abbaye, où il devait avoir son domicile. Nous savons par ailleurs que Guillère revendit sa propriété de Fontgombault le 21 octobre 1813. À suivre ce témoignage de l’abbé Damourette, il semble qu’il n’y ait pas eu volonté formelle de commettre une profanation, mais seulement de déplacer une statue dont la présence gênait les démolitions ; mais cet acte seul témoignait de l’irréligion de son auteur… Il faudrait alors le situer à l’extrême fin du xviiie ou au début du xixe siècle, l’abbé Damourette semblant un témoin sûr, qui dit avoir recueilli lui-même le témoignage des anciens du pays. Ce qui est certain, c’est que le titre de Notre-Dame du Bien-Mourir se répandit dans le pays, et que la dévotion des fidèles, à cause des grâces obtenues, ne cessa de grandir, jusqu’à la fondation de la Confrérie en 1869, qui marque l’apogée de son culte.

  • Une profanation parmi d’autres.

La tentative de profanation de Notre-Dame de Fontgombault n’est pas un événement isolé. Pendant la Révolution, de nombreux actes similaires sont rapportés par les archives. Ainsi, à Briantes (Indre), 90 km plus à l’est, un révolutionnaire aidé de deux complices traîna à la queue de son cheval la statue de Notre-Dame de Vaudouan, avant de la scier en deux et de la jeter au feu. Il fut bientôt atteint d’une grave maladie et termina sa vie courbé en deux, tandis qu’un des complices se coupa la gorge, le dernier finissant par se convertir.

  • La médiation de Notre-Dame.

Voici environ un siècle, durant la Première Guerre mondiale, un mouvement de dévotion envers Marie Médiatrice se développa en Belgique, avec l’approbation du Cardinal Mercier, archevêque de Malines-Bruxelles. Il encouragea en particulier une « Association des serviteurs de Marie-Médiatrice », fondée en 1915 ; et lui-même travailla pour que l’Église définît le dogme de la médiation universelle de la Vierge. En septembre 1921, un congrès marial se tint à Bruxelles, où l’on rechercha quelle pourrait être la meilleure représentation plastique de cette doctrine. On songea à une statue ancienne, la Vierge de Marialoop, dans les Flandres, qui présentait la Mère de Dieu distribuant les fruits de la grâce qu’elle recevait de son Fils. L’évêque de Bruges autorisa qu’on l’invoque désormais sous le titre de Médiatrice. En 1923, l’abbé Blondeel, aumônier général, eut l’occasion de passer à Fontgombault, et fut très frappé de retrouver le même symbolisme dans l’antique statue de la Vierge qui y était vénérée. Il écrivit en novembre 1923 au chanoine Lagrange, supérieur du séminaire (qui s’était installé en 1919 dans l’abbaye, quittée par les trappistes en 1903), en l’encourageant à développer cette dévotion : « Qui sait, écrivait-il, si votre sanctuaire, situé au milieu de la France, ne pourrait pas devenir un foyer de propagande du culte de Marie Médiatrice, qui, au dire de Grignion de Montfort, doit embraser les derniers temps ? »

D’autres échanges suivirent, où l’abbé Blondeel apprit au chanoine Lagrange qu’on avait fait sculpter une nouvelle statue sur le modèle de Marialoop, dont le premier exemplaire fut offert à Pie XI en 1924. Il écrit encore : « J’ai dit à Son Éminence le Cardinal Mercier qu’une statue de la Vierge, à Fontgombaud, jusqu’ici vénérée sous le titre de Notre-Dame du Bien-Mourir, présente le même symbolisme et la même expression, peut-être encore plus accentuée. Mgr l’archevêque de Malines a témoigné une grande joie, de même que de la présence des mêmes Vierges en Autriche. » Comme beaucoup de prêtres de l’époque, le chanoine Lagrange avait une solide dévotion à la Vierge, et désirait rénover l’antique confrérie ; aussi rédigea-t-il de nouveaux statuts et il les proposa à l’approbation de l’archevêque de Bourges, Mgr Izart, sous le titre de l’ « Association de Notre-Dame du Bien-Mourir et de Marie Médiatrice de toutes grâces ». L’archevêque approuva les nouveaux statuts après quelques corrections le 2 novembre 1925, mais retrancha du titre de l’association la mention de Marie Médiatrice, qui sans doute lui semblait trop nouvelle.

Les moines bénédictins venus de Solesmes en 1948 trouvèrent l’Association presque éteinte, malgré la dévotion des professeurs et des élèves du Séminaire pour Notre-Dame du Bien-Mourir, mais le temps leur manquait pour cet engagement pastoral. Dom Édouard Roux, le premier abbé de Fontgombault après la restauration de l’abbaye, qui appréciait particulièrement la doctrine de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, voulut cependant que lors de la dédicace de l’abbatiale en 1954, un des nouveaux autels de la nef fût consacré à Marie Médiatrice. Il enseignait ainsi ses moines : « L’œuvre rédemptrice est toute de Dieu comme de la Cause première de la grâce, elle est toute du Christ, comme du médiateur principal et parfait, elle est toute de Marie, comme médiatrice subordonnée. […]

La médiation de Notre-Dame dépasse beaucoup celle des saints, car elle seule nous a donné le Sauveur ; elle seule a été aussi intimement unie, avec un cœur de mère, au sacrifice de la croix ; elle seule est médiatrice universelle, non seulement en général, mais en particulier, jusqu’à la plus particulière de toutes qui est, pour chacun de nous, celle du moment présent, qui assure notre fidélité de minute en minute. » La joie de la vie monastique à Fontgombault est de vivre de ces grâces mariales et d’en remercier la Mère de Dieu, « Fons amoris », fontaine d’amour, selon la devise de l’abbaye. »

Un moine de l’abbaye de Fontgombault

Source : Notre histoire avec Marie/Marie de Nazareth

Prière à Notre-Dame du Bien-Mourir

Notre-Dame du Bien-Mourir, Mère de Jésus et notre Mère, c’est avec la simplicité des petits enfants que nous venons à vous pour vous confier nos derniers instants et notre mort. Avec Jésus vous avez assisté Saint Joseph, votre époux lors de son trépas. Au pied de la Croix, vous avez reçu le dernier soupir de notre Sauveur, votre Divin Fils. Désormais, nous en avons l’assurance, vous êtes auprès de chacun de vos enfants, avec la sollicitude de votre cœur maternel, pour lui faire franchir le seuil de la mort et l’introduire dans l’éternité. Mais pour que nous puissions affronter dans la paix cette ultime épreuve, si rude à notre nature, soyez aussi pour nous Notre-Dame du Bien-Vivre. Aidez-nous, nous vous en supplions, à demeurer fidèles, jour après jour, aux engagements de notre baptême, aux enseignements de la Foi, à la pratique de la Charité. Pour y parvenir nous nous appuyons avec la certitude de l’espérance qui ne déçoit pas, sur votre intercession toute puissante. Notre-Dame du Bien-Mourir, recevez déjà notre action de grâces que nous vous rediront éternellement, et daignez continuer à « prier pour nous pauvres pêcheurs maintenant et à l’heure de notre mort ». Amen.

Inscriptions

Association Serviteurs et priants pour la VIE
12, route d’Ambrault
36120 Maron
Tel 06 74 18 25 30

Courriel serviteursetpriantspourlavie@live.fr
http://www.serviteursetpriantspourlavie.fr

Sites à consulter

serviteurs et priants pour la vie

notre histoire avec Marie Fontgombault Notre Dame du Bien Mourir

Notre Dame des Neiges

la lumière de Dieu

le salon beige

Ouvrages à consulter
  • Archives de l’Abbaye de Fontgombault.
  • Bellouard Léon, Histoire de l’abbaye de Notre-Dame de Fontgombault, Oudin, 1899.
  • De Bascher Dom J., L’abbaye royale de Notre-Dame de Fontgombault, Oudin, 1991, 464 p.
  • De Clairvaux saint Bernard, À la louange de la Vierge Mère, éd. Sources chrétiennes, Cerf, 1993, Homélie II, 3, p. 135.
  • De Chergé C., L’abbaye et les trappiste de Fontgombaud, Oudin, 1850, 16 p.
  • Damourette (Abbé), Pièces à consulter pour l’histoire de l’abbaye des trappistes à Fontgombaud (Indre), Majesté, 1890, 72 p. (extrait de la Revue du Centre, 15 mars 1890).
  • Grignion de Montfort saint Louis-Marie, Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge.
  • De la Tramblais Émile, Le département de l’Indre illustré, p. 211.
  • Roux Dom E., Marie, Mère et Reine, Petrus a Stella, Fontgombault, 1997, 275 p.