Le Tour de Bretagne ou Tro Breiz
Sur les pas des sept saints évêques fondateurs de la Bretagne
Brieuc , Malo, Samson, Patern , Corentin, Pol Aurélien et Tugdual
Sur les pas des sept saints évêques fondateurs de la Bretagne
Brieuc , Malo, Samson, Patern , Corentin, Pol Aurélien et Tugdual
Le Tour de Bretagne ou Tro Breiz est un pèlerinage aux sept grands saints évêques fondateurs de la Bretagne, aux Ve, VIe et VIIe siècles : Brieuc et Malo dans leurs villes respectives, Corentin à Quimper, Samson à Dol-de-Bretagne, Patern à Vannes, Pol Aurélien à Saint-Pol-de-Léon et Tugdual à Tréguier.
Cette boucle en sept étapes, dont l’origine remonte au XIIIe siècle, dépasse les 600 kms et peut être réalisée d’une traite, en un mois environ, ou par étapes annuelles successives de près d’une semaine.
Le pèlerinage aux Sept Saints a été redécouvert grâce à l’action menée par l’association « Les Chemins du Tro Breiz » qui, depuis 1994, s’emploie à faire revivre et faire connaître le Tour de Bretagne.
Le pèlerinage organisé propose d’effectuer le Tour de Bretagne en sept étapes annuelles, de façon à achever la boucle en sept ans. De 1994 à 2000, puis de 2003 à 2009, deux tours complets ont ainsi été réalisés. En 2016, les pèlerins marcheront entre Quimper et Saint-Pol-de-Léon, soit environ 150 kms, du 1er au 6 août.
Lundi 1er août : QUIMPER / BRIEC
Mardi 2 août : BRIEC / PLEYBEN
Mercredi 3 août : PLEYBEN / « Le Nivot »
Jeudi 4 août : « Le Nivot » / SIZUN
Vendredi 5 août : SIZUN / GUICLAN
Samedi 6 août : GUICLAN / ST POL DE LEON
ou Cury, évêque de Quimper.
« Il fait partie des « Sept-Saints » qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom : saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu’il a assuré l’implantation de l’Église de Cornouailles. Il participa au concile d’Angers en 453. Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (On oublie souvent le vrai nom de Quimper : Quimper-Corentin). Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l’a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d’Armor. »
« surnommé aussi Patern l’Ancien, pour le distinguer de celui de Coutances en Normandie.
On connaît peu de choses de lui, mais l’auteur imaginatif de l’aimable roman hagiographique connu sous le nom de ’Vita Paterni’ supplée largement à ces lacunes. Ce Breton d’Armorique émigre en Bretagne insulaire (actuellement Pays de Galles) au rebours du mouvement habituel des Bretons à cette époque. Il va fonder, au comté de Cardigan, un monastère qui prendra le nom de ’Lhan-Paderne-Vaur’ - église du grand Paterne. On dit qu’il bâtit d’autres monastères au Pays de Galles et convertit des rois en Irlande. Au cours d’un pèlerinage en Terre Sainte, il reçoit la consécration épiscopale à Jérusalem. De retour en Armorique, le roi Caradoc lui confie l’évêché de Vannes. Le nouveau venu se lie d’amitié avec son voisin, saint Samson, évêque de Dol. Vilipendé par de faux-frères, il prend une retraite anticipée. »
« Originaire de Grande-Bretagne, il vécut la vie érémitique dès l’âge de quinze ans. Ordonné prêtre par l’évêque de Winchester à vingt-deux ans, il est appelé auprès du roi, mais il préfère traverser la Manche, espérant reprendre sa vie de solitaire. Le comte de Léon le voulait comme évêque. Il l’envoya donc à Paris où il fut consacré dans la cathédrale. Il donna à son diocèse une vive impulsion. Mais, sur le tard, il voulut revenir à sa vie d’ermite et c’est dans l’île de Batz qu’il rendit son âme à Dieu.
Saint Paul Aurélien, communément appelé saint Pol de Léon, est du nombre des sept fondateurs d’évêchés bretons… »
« Originaire du Pays de Galles où il fut converti à la foi chrétienne par saint Germain d’Auxerre, il gagna l’Armorique. Ses conquêtes apostoliques furent si importantes qu’elles lui permirent de fonder un monastère, puis une église qui prit son nom et le perpétue encore en témoignage de fidélité. Saint Brieuc-22000.
« Ce moine du Ve siècle tient une place particulièrement intéressante parmi les saints celtiques de Bretagne. Il fonda, sinon le siège de Saint-Brieuc, du moins l’important monastère qui devint plus tard l’emplacement de ce siège épiscopal… Abbé avec le caractère épiscopal, Brieuc est dominé tout au long de son existence par un double souci : unir les bons, convertir les pécheurs. Ces pécheurs sont figurés par les loups qui, selon la légende, se précipitèrent en bande pour le dévorer, et qu’il dompta par son esprit de foi et sa douceur. C’est pourquoi le loup est son attribut iconographique. » (Saint Brieuc, patron principal du diocèse - diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier - 2 mai) »
« ou Saint Maclou.
Il serait né au pays de Galles quand l’inspiration lui vint d’évangéliser les Bretons non loin de la ville d’Aleth qui désormais porte son nom. Mais des querelles lui firent quitter son troupeau et remettre à un autre sa charge d’évêque. Il s’achemina vers l’Aquitaine et c’est en Saintonge qu’il termina son pèlerinage terrestre. Saint-Malo-35400.
L’église Saint Maclou à Bully (diocèse d’Arras) doit son nom à Maclou ou Malo qui est né fin du VIe siècle dans le pays de Galles et mort vers 640 à Saintes en Charente-Maritime. Sa fête est célébrée le 15 novembre. Son buste, en habit d’évêque, faux reliquaire en chêne du XVIIIe siècle, est dans le chœur.
La cathédrale de Pontoise est mise sous son patronage.
« Gallois d’origine, né dans la seconde moitié du VIe siècle, Malo fut formé à l’école monastique de Llancarvan, que fonda saint Cadoc, et il y resta comme moine. Devenu évêque, d’après la tradition, Malo quitte le Clamorgan avec des compagnons, prend la mer et accoste devant l’îlot de l’ermite Aaron. Sur les conseils de l’ermite, Les moines gallois se rendent à Aleth, une cité de l’ancien pays des Coriosolites. En butte aux persécutions des habitants d’Aleth, Malo reprend la route et se réfugie en Saintonge. Il ne revient de l’exil que sur les prières des gens d’Aleth que ravageaient la peste et la famine. Le fléau écarté, Malo retourna en Saintonge, et c’est dans ce pays qu’il mourut le 16 novembre 649. Les chrétiens d’Aleth purent récupérer, cependant, une partie des reliques. Lors des raids des Normands sur les côtes de Bretagne, les reliques de Malo trouvèrent refuge en Ile de France, en particulier à Saint-Jacques du Haut-Pas (Paris). » (Les saints bretons, diocèse de Quimper et Léon)
En Bretagne, vers 640, saint Malo, évêque d’Aleth, venu du pays de Galles, et mort, semble-t-il, à Saintes où il s’était exilé. »
« Gallois qui s’en fut en Irlande pour s’initier aux méthodes missionnaires de saint Patrick puis vint en Bretagne armoricaine. Il évangélisa les populations jusque sur les bords de la Seine. D’ailleurs il est mentionné au concile de Paris en 557. Il fonda les monastères de Pental et de Dol-de-Bretagne. Seize communes portent son nom. »
« Tudwal ou Thual ou Pabuth ou Pabu.
La Bretagne le fête en ce jour du 30 novembre. Originaire du Devonshire en Angleterre, il débarque en Armorique avec plusieurs moines et plusieurs membres de sa famille dont sa mère sainte Pompaïa. Il fonde l’abbaye de Lann-Pabu dans le Léon, Trebabu-29217. Là, il retrouve de nombreux émigrés du Devonshire qui fuyaient l’invasion des Angles.
Il devient évêque de Tréguier vers 540 et il rayonne sur toute la province. »
pèlerin en route pour le Tro Breiz
la Croix la Bretagne à la rencontre de ses sept saints
tourisme Bretagne guide pratique du Tro Breiz