Pèlerinage auprès de sainte Marie-Madeleine
à La Sainte Baume
Le 22 juillet 2017
à La Sainte Baume
Le 22 juillet 2017
« Dès les premiers siècles chrétiens, pénitents, saints, rois, papes, viennent accomplir leur pèlerinage en Provence, à la grotte de la Sainte-Baume auprès de Sainte Marie-Madeleine.
Cette femme est celle dont le Christ a chassé sept démons. Une fois purifiée, elle devient avec les douze et quelques autres femmes, disciple de Jésus-Christ, notre Seigneur. Elle est l’un des rares disciples à se tenir au pied de la croix, versant toutes ses larmes à celui qui s’offre sur le bois de la croix. Au matin de Pâques, sainte Marie-Madeleine reconnaît dans le jardinier le Christ ressuscité. Il lui demande d’annoncer à ses apôtres qu’il est ressuscité, ce qui vaut à sainte Marie-Madeleine le titre d’Apôtre des apôtres.
Selon la légende, peu de temps après, Marie-Madeleine embarque avec son frère Lazare et sa soeur Marthe pour l’occident. Elle arrive aux Saintes Maries de la Mer. Elle accompagne Lazare à Marseille. Elle continue son chemin en suivant le cours de l’Huveaune et vient s’établir à la Sainte-Baume pour y passer les trente dernières années de sa vie. Elle offre toute sa vie en pénitence pour la conversion des pécheurs.
Les pèlerins qui viennent encore aujourd’hui à la grotte seront surpris par la présence inestimable de la sainte qui conduit tous ceux qui s’y disposent au Christ notre Seigneur.
En l’honneur de Marie Madeleine, et pour connaitre davantage cette sainte, nous vous proposons de vous rendre aux fêtes en son honneur, du 20 au 23 juillet, à Saint-Maximin et la Sainte-Baume. »
Jeudi 20 juillet 2017
. 21h : Ouverture des fêtes religieuses sur le parvis de la basilique et procession nocturne dans les rues de la cité.
- Samedi 22 juillet 2017
. 9h15 : Procession de l’Hotellerie vers la Grotte
. 11h : Messe à la Grotte présidée par Mgr Aillet
. 20h30 : Concert (prairie de l’Hôtellerie) par l’Ensemble « Chœurs au Diapason », dir. Annick Deschamps. Vivaldi, Mozart, Fauré, Gospels
- Dimanche 23 juillet 2017
.10h30 : Messe pontificale célébrée par S.E. Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, et chantée par les frères dominicains à la basilique.
.16h : Vêpres solennelles à la basilique, suivies du panégyrique de Sainte Marie-Madeleine, prononcé par Mgr Jean-Pierre Ravotti, de la procession traditionnelle dans les rues de la cité, et du Salut au Très Saint Sacrement.
racine.florian@wanadoo.fr
Il est possible de se restaurer et de dormir à l’Hostellerie.
Contact/ inscription :
Auprès de l’Hostellerie
Téléphone : 04 42 04 54 84
Mail : accueil@saintebaume.org
« Ainsi délivrée de tous ses péchés, exorcisée de tous ses démons, Marie-Madeleine, légère et rayonnante du pardon de Dieu, est désireuse de suivre le Christ et de l’assister de ses biens. Le Christ l’appelle à prendre place au sein de son troupeau. Le Christ, pasteur par excellence, rassemble ses brebis. Il édifie son corps. Des apôtres aux saintes femmes, tous se mettent en marche. Ils vont de villages en villages proclamer le Royaume des cieux. Les disciples et les femmes dont Marie-Madeleine ont le privilège de recevoir des enseignements particuliers. Le Christ leur enseigne un des point capital de son enseignement : la disposition spirituelle à acquérir afin d’être un disciple. Marie-Madeleine écoute attentivement les paroles du maître. Elle en retient deux piliers fondamentaux : être pauvre comme le Christ s’est fait pauvre et être docile à l’Esprit-Saint.
Après avoir été touchée par la grâce, Marie-Madeleine prend conscience du bonheur auquel le Christ nous appelle. Ce bonheur dépasse nos attentes humaines, il est divin. Comme tout véritable bonheur, il est à construire. L’édification du bonheur de Dieu appelle une exigence. Cette exigence est avant tout un appel à la pauvreté. La pauvreté à laquelle nous appelle le Christ est d’abord spirituelle avant d’être matérielle. La pauvreté matérielle est le signe visible d’une véritable pauvreté spirituelle. Cette pauvreté consiste à renoncer à soi-même, c’est-à-dire renoncer à tout ce qui nous empêche d’aller librement à Dieu. Renoncer revient à refuser nos plaisirs égoïstes pour être tout tourné vers Dieu et vers l’autre. Le Christ nous appelle à renoncer à tous nos trésors terrestres, à nos désirs impurs, à nos manières si humaines de penser, de réfléchir, d’aimer, d’agir. Il nous invite à déposer sur ses épaules tous nos fardeaux, nos difficultés, nos échecs, nos problèmes, nos joies humaines pour se revêtir des soucis du Christ et de ses préoccupations. Déposer ses fardeaux au Christ revient à se charger de son joug. Il nous invite à regarder nos préoccupations avec son regard. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » (Mt 11, 28-30). Renoncer, c’est déposer aux pieds du Christ tout notre être afin que par sa grâce, il nous élève à la vie que Dieu veut pour nous. « Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là la sauvera » (Lc 9, 24). Renoncer à soi-même revient à dire un oui libre et sincère à l’appel de Dieu.
Cette pauvreté à laquelle nous invite le Christ est une disposition pour accueillir la richesse de Dieu et se laisser façonner par la grâce. La grâce de Dieu agit dans le cœur de l’homme qui est disponible à la grâce. Être disponible requiert l’humilité de cœur, la docilité à l’Esprit-Saint. Marie-Madeleine se dispose par l’humilité à laisser la grâce agir au plus intime d’elle-même. Dans ses prières, elle demande à Dieu de venir en elle pour qu’il fasse sa demeure. « Seigneur, permets que je me laisse façonner par ta grâce, que je me laisse réconcilier par ton pardon, que je me laisse transformer par ta parole, que je me laisse porter par le Christ, que je me laisse conduire par ton Fils, que je me laisse guérir par le véritable médecin des cœurs, que je me laisse remettre dans le bon sens par celui que tu as envoyé, Toi, le chemin, la vérité et la vie ». Être docile à l’Esprit revient aussi à avoir une confiance inaltérable en Dieu. En faisant confiance à Dieu, je permets qu’il agisse au plus intime de mon cœur. J’ai confiance en Lui car je sais que Lui seul me connaît, Lui seul connaît les chemins à emprunter pour trouver le bonheur ultime. Lui seul connaît le bien véritable qui correspond à ce que je suis. Lui seul connaît le bien auquel il m’appelle pour Le servir. Lui seul connaît le lieu où je pourrai être le plus épanoui, le plus heureux et me donner sans compter comme Lui-même s’est totalement donné. »