Pèlerinage pour les vocations
à Saint Laurent sur Sèvre
Le 1er mai 2019
à Saint Laurent sur Sèvre
Le 1er mai 2019
PÈLERINAGE pour les vocations. Tout le monde (petits et grands) est invité le 1er mai 2019 pour une journée pèlerinage pour les vocations, à Saint Laurent sur Sèvre :
• marche,
• ateliers sur les vocations,
• pique-nique,
• louange,
• eucharistie…
Pour venir en car, s’inscrire avant le 21 avril 2019
C’est une première édition ! Un pèlerinage interdiocésain pour les vocations dans l’Eglise se déroulera le mercredi 1er mai, à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée. Une journée festive, avec marche, temps de partage, prière et enseignements, à laquelle tous les catholiques du diocèse sont invités !
"Qu’on me fasse un chemin nouveau pour aller à Jésus-Christ » : cette phrase de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort sera le thème de ce pèlerinage du 1er mai.
Cette initiative est soutenue par les évêques et préparée conjointement par les services des vocations et de la pastorale familiale des cinq diocèses des Pays de la Loire (Luçon, Nantes, Angers, Laval et Le Mans).
Ce pèlerinage est accessible à tous, jeunes, étudiants, familles, grands-parents, ou paroissiens, pour prier ensemble dans un lieu empreint de la spiritualité de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet : Saint-Laurent-sur-Sèvre (85).
Avec cette journée, l’objectif est triple pour les organisateurs :
• Remercier les prêtres pour ce qu’ils sont, pour leur « oui » donné au Christ, en ces temps troublés pour eux et pour l’Eglise
• Prier le Seigneur, comme nous y invite l’Evangile, pour qu’Il envoie des ouvriers pour la moisson
• Confier et prier pour qu’il y ait toujours plus de saints couples, qui seront le terreau pour faire éclore des vocations ».
« Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse (✝ 1716)
Aîné des dix-huit enfants d’un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris.
Prêtre en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d’un haut magistrat qui, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l’hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d’être envoyé au loin. Le Pape l’envoie … en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l’enthousiasme des uns et la colère des autres : « Monsieur de Montfort est fou. » Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit « l’Amour de la Sagesse éternelle » et surtout « le Traité de la vraie dévotion à Marie. » Il mène les foules à Jésus par Marie.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l’hôpital de Poitiers deviennent l’oeuvre des « Filles de la Sagesse ». Il rêva aussi d’une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires : les Missionnaires de la « Compagnie de Marie » qui ne verront le jour qu’après sa mort.
Saint Montfort est reconnu aujourd’hui comme Fondateur de trois congrégations religieuses : les Pères Missionnaires Montfortains, appelés à l’origine « Compagnie de Marie », les Filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel.
Disciples du Christ, dans l’esprit de Montfort, les Frères de Saint Gabriel.
Chronologie de la vie de saint Louis-Marie
« D’origine bretonne, le Père de Montfort se consacrera à la prédication de missions rurales au travers des diocèses de l’Ouest de la France… Son activité inlassable l’avait mis en conflit d’autorité avec plusieurs évêques. Mais il trouva en celui de La Rochelle - Etienne de Champflour - un protecteur efficace. Dès 1711, Montfort prêcha dans sa ville épiscopale trois missions : une pour les hommes, une pour les soldats et une pour les femmes… Le saint dut fuir la ville à la suite d’une tentative d’empoisonnement contre sa personne. Montfort revint cependant prêcher en Aunis dès l’année suivante : à Thairé, Saint-Vivien, Esnandes et Courçon. En 1714, il reviendra encore et ira même prêcher dans le diocèse de Saintes, à l’île d’Oléron. Sa dernière mission aunisienne fut pour Taugon-La Ronde en mars 1715. » (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis Grignon de Montfort 1673 - 1716)
Né en 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), il devint prêtre à l’âge de vingt-sept ans. A la suite de saint Jean-Eudes, il fut missionnaire en France, parcourant les diocèses de l’Ouest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantes, Poitiers, Luçon, Bayeux et Coutances. Il fondait des écoles, plantait des croix, se juchait dans les arbres pour prêcher à une assistance passionnée. Clément XI le déclara missionnaire apostolique, ce qui n’empêcha pas certains évêques - dont celui d’Avranches - de le repousser et même de lui interdire de célébrer la messe. Il fut en revanche très bien accueilli à Villedieu-les Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances.
Le Mesnil-Hermant conserve le souvenir de son passage. Vouant une immense piété à la Vierge Marie, il est considéré comme l’un des maîtres modernes de la théologie mariale. Fondateur des Soeurs de la Sagesse et des Prêtres de la Compagnie de Marie, il était à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée lorsqu’il fut terrassé par la maladie. Source : Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
Louis-Marie Grignion de MontfortLa première évangélisation fut l’oeuvre de St Hilaire (+ 368), évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685), fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (historique - diocèse de Luçon en Vendée)
A lire aussi : le 28 avril, le diocèse de Luçon fête St Louis-Marie Grignion de Montfort.
« On ne peut pas parler de l’histoire du diocèse sans évoquer la figure de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui parcourut le diocèse pendant quatre années au tout début du 18e siècle et qui marqua profondément la foi des fidèles. Son souvenir reste attaché à l’édification du calvaire de Pont-Château. Son oeuvre se perpétue aujourd’hui grâce aux nombreuses congrégations issues de son apostolat présentes encore dans le diocèse (Frères de Saint Gabriel, les Pères Montfortains, les soeurs de la Sagesse…). » (Une histoire riche - Église catholique en Loire Atlantique)
Mémoire de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, prêtre, qui annonça à travers l’Ouest de la France le mystère de la Sagesse éternelle, fonda l’Institut des Filles de la Sagesse et, pour les prêtres, la Compagnie de Marie, prêcha et écrivit sur la Croix du Christ et la vraie dévotion à la Vierge Marie et conduisit des foules à la pénitence. Il acheva sa pérégrination sur terre à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1716. »
Martyrologe romain
Sa fin montre sa simplicité et sa joie de vivre : mourant, il trouva la force de se redresser pour chanter un cantique de sa composition :
"Allons, mes bons amis,
Allons en paradis
Quoiqu’on gagne en ces lieux,
Le Paradis vaut mieux"…