L’Avent à Loigny-la-Bataille

vendredi 10 novembre 2017


Pèlerinage de l’Avent
à Loigny-la-Bataille
Les samedi 2 et dimanche 3 décembre 2017



Le prochain pèlerinage de l’Avent à Loigny-la-Bataille (Eure-et-Loir) se déroulera les samedi 2 et dimanche 3 décembre 2017.

Programme
  • Samedi 2 décembre

De 13h à 17h pèlerinage de l’Avent autour de Loigny, liant l’évocation historique à la méditation. Départ de l’église de Loigny (prendre de bonnes chaussures, des vêtements chauds et de pluie, une lampe de poche et des gilets de sécurité fluo, un par personne)
17h visite du musée (prévoir une paire de chaussures de rechange pour visiter le musée…)
19h dîner rapide (chacun prévoit son dîner)
20h30-22h veillée d’adoration et de prières pour la paix en l’église de Loigny

  • Dimanche 3 décembre

10h cérémonie civile et militaire à la Croix de Sonis
10h30 Messe solennelle en l’église de Loigny, présidée par Mgr de Germiny, évêque émérite de Blois
12h30 Déjeuner à la salle polyvalente de Terminiers (inscription obligatoire, au plus tard le 20 novembre), suivi vers 15h30 de l’assemblée générale de l’association « Les Amis de Sonis-Loigny ».

Musée de la guerre de 1870 à Loigny-la-Bataille

« Le musée de Loigny-la-Bataille, créé en 1907 et agrandi en 1956, vient d’être entièrement restauré. Il contient une riche collection d’objets, d’uniformes, d’armes et d’ouvrages liés à la guerre de 1870 et à la bataille du 2 décembre, au cours de laquelle 9000 hommes furent blessés ou tués. »

Sous la bannière du Sacré-Cœur

« Au cours des années 1860, des centaines de Français combattent dans les rangs des zouaves pontificaux afin de défendre la souveraineté des États du Pape contre le nouveau Royaume d’Italie. En 1870, Rome tombe aux mains des Italiens et le Pape Pie IX se considère comme prisonnier du Vatican. Privés de l’honneur de combattre pour le Souverain Pontife, de nombreux zouaves pontificaux français reviennent en France et s’engagent dans les armées de la République française pour combattre les armées prussiennes. À Loigny-la-Bataille, le 2 décembre 1870, ils se sacrifient sous la bannière du Sacré-Coeur pour sauver l’armée française du désastre.

• Général Louis-Gaston de Sonis.

Cet officier très pieux a combattu en 1870 à la tête des zouaves pontificaux et des volontaires de l’Ouest sous l’étendard du Sacré-Cœur de Jésus et la devise Miles Christi (soldat du Christ), aux côtés du futur général de Charette. Grièvement blessé lors du combat, il passa la nuit (-20°) sur le champ de bataille de Loigny à rassurer les soldats blessés eux aussi autour de lui. On lui amputa la jambe le lendemain de ce funeste 2 décembre 1870. Il est anobli par le pape Léon XIII et est titré comte romain et de Sonis en 1880.

• Général Athanase de Charette de La Contrie.

Après l’occupation de Rome par les troupes piémontaises (septembre 1870), Charette embarque pour Marseille avec ses troupes. Il négocia avec Gambetta l’emploi des zouaves français au service de la France contre l’Allemagne et fut autorisé à les organiser sous le nom de Légion des volontaires de l’Ouest, corps remarquablement discipliné qui fut attaché au 17e corps d’armée, et se battit bravement avec elle aux batailles de Patay et de Loigny (2 décembre), où il fut grièvement blessé, fait prisonnier, mais s’évada. »

Sites à consulter

l écho républicain réouverture du musée

la banquise de Mortimer la bataille de Loigny

zevisit la bannière du Sacré Coeur

cœur de Beauce musée de Loigny la Bataille

wikipedia Loigny la Bataille