Grand pardon de saint Yves
à Tréguier
Le 19 mai 2019
à Tréguier
Le 19 mai 2019
« L’un des plus fervents pardons de Bretagne, qui se déroule le 3e dimanche de mai à Tréguier, capitale du Trégor, dans les Côtes-d’Armor. La châsse contenant saint Yves, patron de Tréguier et des hommes de loi, protecteur des pauvres, qui est portée en procession.
Le Grand Pardon est célébré le 3e dimanche de mai.
« le Grand pardon le 19 mai 2019, sera présidé par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris. »
Conformément à la tradition, l’abbé Guillaume Caous, curé de la paroisse Saint-Tugdual, a annoncé dimanche soir en clôture du Petit pardon de Saint-Yves dans la cathédrale, l’identité du président du Grand pardon de Saint-Yves du dimanche 19 mai 2019. « Ce sera Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris. »
Le thème du pardon sera « Saint Yves patron des marins ! » A la tête du plus grand diocèse de France, le successeur du cardinal André Vingt-Trois, nommé par le pape François le 7 décembre 2017, et installé le 6 janvier 2018, est un des interlocuteurs de l’État dans le cadre de ses relations avec l’Église catholique.
Mgr Michel Aupetit, né le 23 mars 1951, à Versailles, a soigné les corps avant les âmes. En 1978, il décroche un doctorat en médecine, avant un diplôme universitaire de bioéthique médicale au CHU Henri Mondor, à Créteil.Une discipline qu’il enseigne de 1997 à 2006 à l’Université de Créteil, avant d’animer un groupe de travail sur ces questions au sein du diocèse de Paris. Durant douze ans il exerce la médecine générale dans un cabinet à Colombes, près de Nanterre.
Au service de la vie éternelle
« Autrefois j’étais médecin pour me battre pour la vie. Aujourd’hui, je suis au service de la vie éternelle », déclarait le 31e archevêque de Paris lors de sa nomination. Sa devise épiscopale est, « je suis venu pour qu’ils aient la vie en abondance ! » Le Dr Michel Aupetit confesse avoir ressenti tardivement l’appel de Dieu, bien qu’il eût déjà « une intimité avec le Christ ».
À 39 ans il entre au séminaire, « après un combat qui a duré un certain temps ». Après son ordination sacerdotale en 1995, à 44 ans, l’abbé Michel Aupetit, vicaire dans différentes paroisses parisiennes, est nommé curé, puis doyen dans le 15e arrondissement. Avant de devenir en 2006, vicaire général de l’archidiocèse de Paris (7 doyennés et 27 paroisses), puis évêque auxiliaire en 2013, et évêque de Nanterre en avril 2014. »
Yves Hélory, prêtre et juge en Bretagne (✝ 1303)
« Il était le fils d’un chevalier breton. Orphelin très jeune, il est élevé par sa mère*. Puis il s’en vient à l’Université de Paris. Très doué, il y étudie les arts, c’est-à-dire les lettres, la théologie pour être prêtre, et le droit. Ayant parachevé ses études dans la prestigieuse faculté de droit d’Orléans, il revient au pays. On le nomme à la fois curé de Trédrez, petite paroisse près de Saint Michel en Grèves et official (juge ecclésiastique) à Tréguier. Sous l’influence de moines franciscains avec qui il a de longues discussions sur la perfection et la pauvreté, il se décide à partager ses ressources avec les pauvres. Juge, il assume ses fonctions dans un esprit de conciliation et de justice et, gratuitement, se fait le conseiller ou le défenseur des plaideurs démunis, gardant, sous les attaques parfois acerbes de ses collègues d’en face, une joyeuse égalité d’humeur. Fidèle à l’exemple des saints, saint Martin entre autres, à une vie de prière centrée sur l’Eucharistie et l’étude de l’Écriture Sainte, il s’adonne aussi à la prédication, souvent dans plusieurs paroisses le même jour, et à l’assistance spirituelle. Sa maison, le manoir de Minihy, devient un abri pour les pauvres. On l’appelle ’le prêtre saint’. Après sa mort, il connaîtra un culte populaire très fervent, en Bretagne et bien au-delà.
*La mère de saint Yves, Azou du Quinquis, était une femme très pieuse qui aimait répéter à son fils : ’Vivez mon fils de telle manière à devenir un saint’. Tourisme catholique en Côtes d’Armor.
…A l’entrée de Pordic, près de la 4 voies, le village de Saint-Halory rappelle que la soeur de Saint Yves, Azou Héloury épousa en 1285 un noble pordicais, Yves Conen…
"La renommée d’Yves Hélory de Kermartin est mondiale. Le 19 mai 1947, le VIe centenaire de sa canonisation par Clément VI (19 mai 1347) attirait à Tréguier, où la basilique-cathédrale garde son tombeau et ses reliques, cent mille pèlerins ’de toute nation et de toute langue’, deux cardinaux, le nonce apostolique, de nombreux archevêques et évêques, des centaines de prêtres, les représentants officiels du gouvernement français et de plusieurs gouvernements étrangers, les délégués des universités, des barreaux de France, de Belgique, de Hollande, du Luxembourg, d’Angleterre, des Etats-Unis…
Cet invraisemblable triomphe, suite et prélude à beaucoup d’autres, est la preuve de l’extraordinaire survie de Saint-Yves. Depuis plus de 600 ans, sa mémoire est en bénédiction.
Pourquoi cet humble prêtre breton a-t-il laissé après lui un tel rayonnement ?« (site du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier) »Juge intègre, avocat des pauvres, des veuves et des orphelins, providence de tous les nécessiteux, Yves Hélori fut aussi le modèle des pasteurs : prédicateur infatigable, il parcourut les campagnes, bouleversant les foules par le feu de sa parole et le rayonnement de sa vie. A sa mort, le 19 mai 1303, son tombeau ne tarda pas à devenir un véritable centre de pèlerinage… Il n’est guère de paroisse en Bretagne où le culte de saint Yves ne soit rappelé par une statue ou un vitrail." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Yves)
Il fut canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI.
A lire aussi :
Message du Pape à Mgr Lucien Fruchaud, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, à l’occasion du septième centenaire de la naissance de saint Yves, le 19 mai 2003.
Près de Tréguier en Bretagne, l’an 1303, saint Yves, prêtre, qui, dans sa charge d’officiel, rendit la justice sans faire acception de personnes, favorisa la concorde, défendit pour l’amour du Christ les causes des orphelins, des veuves et des pauvres et accueillit chez lui les miséreux. »
Martyrologe romain