Pèlerinage de l’Assomption
à Marienthal
Du 13 au 15 août 2023
à Marienthal
Du 13 au 15 août 2023
Pèlerinage de l’Assomption de la Très sainte Vierge Marie à Marienthal (Alsace) du 13 au 15 août 2023.
Possibilité de préparer la fête du 15 Août avec la communauté des sœurs autour du thème : « Marie, femme revêtue du soleil »
- Dimanche 13 Août :
8h00, 9h30, 11h00 et 17h30 : messe (Messe anticipée samedi 18h)
14h00 : chapelet
15h00 vêpres suivies du salut et de l’Adoration.
- Lundi 14 Août :
20h30 : Messe de la veille du 15 Août « en l’honneur de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie » avec procession aux flambeaux dans le village.
Pas de messe à 18h15.
- Mardi 15 Août : Solennité de l’Assomption
Journée présidée par Monseigneur Marc STENGLER Evêque émérite de TROYES
8h00, 9h30, 11h00 et 17h30 : messe
14h00 : chapelet
15h00 : vêpres solennelles suivies de la procession dans le village
.. L’histoire garde le souvenir du rayonnement de Marienthal et de la diversité des milieux touchés par ce pèlerinage. Par sa place au carrefour de l’Europe, par le réconfort donné dans son enceinte, par la richesse de sa vie sacramentelle, avec la réconciliation et l’adoration eucharistique notamment, le sanctuaire constitue un centre d’expérience spirituelle aux multiples aspects. Ses différentes ressources ne sont d’ailleurs que le reflet des richesses de la personnalité de la Vierge Marie, “Mère de l’Église, Mère de miséricorde, Vierge comblée de Grâce et Reine du monde à venir”.
Jean-Paul II à l’occasion du centenaire de la basilique
(Lettre de Jean-Paul II – Rome, le 2 mai 1992 Signé : Angelo Card. Sodano, Secrétaire d’État)
« Malgré les nouvelles et profondes dévastations, le XVIIIe siècle est particulièrement florissant à Marienthal. Seigneurs, comtes, évêques et prélats rivalisent de générosité dans leurs dons. Mais ce n’était rien comparé aux dons que valut à l’humble « Val de Marie » la ferveur de la famille royale de Pologne qui vécut à Wissembourg de 1720 à 1725 et y venait en pèlerinage plusieurs fois par an.
C’est à l’intercession de Notre-Dame de Marienthal que la fille du roi Stanislas Leczinski attribue le choix de Louis XV de l’épouser : devenue reine de France en 1725, Maria Leczinska ne cessa, jusqu’à sa mort en 1768, de témoigner sa fidélité au sanctuaire marial. Elle multiplia les présents – couronnes, manteaux, candélabres en or, ostensoir de vermeil, bijoux – et adressa des neuvaines à chaque nouvelle naissance royale.
La dévotion de la reine de France à la Reine du ciel transparaît dans les inscriptions qui ornaient deux couronnes d’or offertes à la Madone à l’enfant en 1727 : « Qu’il se taise, ô Vierge Bienheureuse, celui qui croit t’avoir invoquée sans être exaucé », « à Marie, Reine du Ciel et de la terre, Marie, la plus humble servante, a offert ce don, le 25 mars 1727 ».
La Révolution fit main basse sur ces munificences, à l’exception d’un grand ostensoir serti des diamants de fiançailles de la mère du roi Stanislas et du bouquet de la princesse Marie, ostensoir qui est aujourd’hui classé parmi les Trésors de France et encore utilisé lors des grandes fêtes.
Lorsqu’en 1765 un édit royal interdit les jésuites en France, Marienthal fut soumis par le roi Louis XV, le 7 mars 1766, aux ordres de l’évêque de Strasbourg qui confia le pèlerinage à cinq prêtres séculiers. »