Pèlerinage vers la Croix d’Anjou à Baugé
Le dimanche 12 juin 2016
A Baugé-en-Anjou
« En Dieu en soit »
Le dimanche 12 juin 2016
A Baugé-en-Anjou
« En Dieu en soit »
Baugé-en-Anjou, petite cité de caractère, possède un château du XVe siècle, édifié par le roi René, capétien de la branche des Valois, duc d’Anjou, duc de Bar et de Lorraine, comte de Provence, roi de Jérusalem et roi de Naples.
Baugé fut une des résidences préférées du « bon roi René » qui épousa à Nancy Isabelle de Lorraine et fut un des soutiens actifs du roi Charles VII, en assistant à son sacre à Reims, en présence de Jeanne d’Arc, puis lors de la reconquête de la France face aux envahisseurs anglais. Le roi René est inhumé dans la cathédrale d’Angers, aux côtés de sa mère, Yolande d’Aragon, et de sa première épouse, Isabelle de Lorraine.
La chapelle de l’hospice de la Girouardière à Baugé a le privilège insigne d’abriter un fragment de la Vraie Croix du Christ, ramené de Terre Sainte par un croisé baugeois en 1244. Cette précieuse relique est conservée dans un reliquaire en forme de croix à deux traverses, devenu symbole de la famille d’Anjou et passé en Lorraine sous l’appellation de Croix de Lorraine lorsque le duc René épousa Isabelle de Lorraine.
C’est dire combien ce sanctuaire peut être lieu de mémoire, mais surtout de pèlerinage, d’adoration et de recueillement.
Ce dimanche 12 juin 2016 est organisé un pèlerinage vers la croix d’Anjou à Baugé, ouvert à tous les pèlerins, notamment ceux des régions d’Angers et de Tours, aux adorateurs de l’adoration perpétuelle de St François de Paule à Tours ainsi qu’à ceux de la paroisse Bienheureuse Jeanne Marie de Maillé à Fondettes et tous ceux qui pourront se rendre en ce beau sanctuaire.
Vers 13h Pique-nique à Baugé. Laisser les voitures au parking du château
et rejoindre le 8 rue de la Girouardière.
14h départ de la marche pèlerinage d’environ 3 kms, soit une petite heure dans la campagne jusqu’à l’église du vieil Baugé et retour à la chapelle de la Girouardière à Baugé même.
15h Présentation de la croix d’Anjou et vénération de la relique de
la vraie croix du Christ par les sœurs adoratrices, Filles du cœur de Marie.
Temps d’adoration médité.
Salut du Saint Sacrement et Vêpres avec les sœurs.
Au retour, Chrystel d’Oysonville propose la visite de son parc arboré de Launay-Baffert à Chavaignes près de Noyant pour ceux qui le souhaitent.
Tel : 06 88 33 35 13
« Capétien de la branche des Valois, René était petit-fils de Louis Ier († 1384), le frère du roi Charles V. Second fils de Louis II († 1417) et de Yolande d’Aragon, il n’aurait dû recevoir que des seigneuries mineures. Il obtint pourtant de l’habile politique de sa mère les duchés de Barrois et de Lorraine. En 1434, il hérita en outre des domaines de son frère aîné, Louis III. Ils comprenaient Provence, Maine et Anjou, et la partie du royaume de Sicile péninsulaire (dit de Naples) dont Louis III s’était assuré. Depuis 1382, Louis Ier puis ses héritiers tentaient de s’établir dans cette Italie méridionale. Ils l’avaient contestée aux Duras, lignage également capétien, issu de Charles Ier, frère de saint Louis et devenu roi de Sicile. Ultime reine de cette dynastie, Jeanne II († 1435) avait fini par promettre sa succession à Louis III. Elle maintint son choix en faveur de René. Mais il fallait maintenant à ce dernier disputer le royaume au puissant Alphonse V d’Aragon.
Or, René commençait son règne dans les difficultés, prisonnier du duc de Bourgogne et soumis à une énorme rançon. En 1442, il laissait Naples, après une héroïque résistance contre Alphonse V. Il ne se rétablirait plus dans le Mezzogiorno. Il n’abandonnerait pas pour autant la politique italienne, mais sans profit. Curieuse revanche, quelques années après la mort d’Alphonse V, René se vit en situation de recevoir la couronne d’Aragon. Pour la posséder, il s’efforça en vain de contrôler la Catalogne (1466-1470). Il participa encore aux démêlés de la guerre de Cent ans. Il soutenait son beau-frère, Charles VII. Grand prince territorial, il inquiétait toutefois la monarchie française. Louis XI se préoccupa d’un rapprochement avec la Bourgogne. Il contraignit ainsi René à se replier en Provence pendant les dernières années de son existence (1471-1480) : un exil pour ce personnage surtout attaché à l’Anjou. »