Pèlerinage à Notre Dame de Belle-Vue
à Tronchoy, dans le Tonnerrois
Le 13 mai 2017
à Tronchoy, dans le Tonnerrois
Le 13 mai 2017
Cette histoire, celle d’une statue de la Vierge Marie trouvée dans le creux d’un chêne, et qui, déplacée, revint miraculeusement là où elle avait été découverte, est fréquente en France. Manière pour Notre-Dame de faire comprendre aux hommes son souhait d’être honorée et priée là même où sa statue avait été découverte. C’est ce que l’on observa notamment à Tronchoy, dans le département actuel de l’Yonne.
Les habitants des environs décidèrent ainsi de bâtir une chapelle en ce lieu, qui devint vite un centre de dévotions, puis de pèlerinages. De nombreux infirmes et d’aveugles s’y rendirent, d’où le vocable de Notre-Dame de Belle-Vue, qui fut attribué en ce lieu béni à la Vierge Marie. En témoignent les nombreuses lettres, versées aux archives de la paroisse, et les miracles observés, notamment au bénéfice des aveugles. Un village s’y constitua, autour du sanctuaire, et prit le nom de Tronchoy (du latin truncus quercus « tronc du chêne », en mémoire de la statue trouvée dans le tronc du chêne.
Le pèlerinage à Notre-Dame de Belle-Vue devint très fréquenté, quand survint la révolution et son cortège de malheurs, de massacres, de destructions et de profanations. La chapelle fut ainsi détruite, à l’exception de son sanctuaire et de la statue. Après la tourmente, le sanctuaire fut restauré, et les pèlerins revinrent prier Notre-Dame de Belle-Vue. Une confrérie de Notre-Dame de Belle-Vue fut canoniquement érigée en 1864.
Les pèlerinages des années 1864, sous la présidence de l’archevêque de Sens, celui de 1873 aussi, attirèrent des milliers de fidèles, ainsi que nous le rappelle le R.Père Drochon, assomptionniste, à la fin du XIXe siècle.
Alors, avec jeunes des aumôneries, les familles et les chrétiens du diocèse, revenons vers Notre-Dame de Belle-Vue et prions-la avec amour, Elle qui nous conduit à son divin Fils.