Pèlerinage à Notre-Dame de Marienthal
Solennité de l’Immaculée Conception
Le jeudi 8 décembre 2016
Solennité de l’Immaculée Conception
Le jeudi 8 décembre 2016
Le sanctuaire Notre-Dame de Marienthal est situé en un lieu, Marienthal ou vallée de Marie, où se retirèrent, très tôt de pieux ermites dont saint Arbogast, élu au VIIe siècle évêque de Strasbourg en raison de sa très grande piété. Mais ce fut au début du XIIe siècle que le chevalier Albert de Haguenau, de l’influente famille de Wangen, s’y retira, à l’appel du Christ, pour y consacrer sa vie à Dieu, dans la prière et la dévotion à Notre-Dame des Douleurs. Une inscription en latin gravée à la droite du portail de l’église en témoigne encore : « Pium hunc locum perdolenti Deiparae sacrum initiavit nobilis vir Albertus a Wangen ex Hagenoa, 1225 ». Une chapelle, puis un monastère y furent ensuite construits, avec le concours de membres de la même famille, Bourcard de Wangen et son épouse. Sur leur tombe, on pouvait lire : « Anno Christi 1225, Burchardus, Dominus et Miles in Wangen, et Ita, Domina in Vinstingen, conjuges, templum Marienthal prope Hagenoam singulari in virginem Deiparam zelo erexerunt. Orate pro illis. » Des moines-ermites, adoptant la règle de saint Guillaume, s’ installèrent dans le monastère. En 1257, les terres furent d’aillleurs officiellement cédées à Albert par sa famille, sous le nom de « Marienthal », le val de Marie.
Les pèlerins affluèrent dès lors en ce lieu, d’autant plus que des grâces nombreuses y furent obtenues. Le pape Innocent IV se fit le protecteur du sanctuaire « en considération des grâces nombreuses obtenues en ce lieu ». Puis, en 1402, le pape Boniface IX accorda une indulgence plénière aux pèlerins de Notre-Dame de Marienthal.
Deux statues de la Vierge Marie y étaient vénérées : Notre-Dame de Liesse ou de Joie, sous la forme d’une sculpture du XIVe siècle, la seconde, une Mater Dolorosa, Vierge des Douleurs ou Pietà, plus ancienne, puisque datée du XIIe siècle.
De nombreux miracles y furent relevés, des malades guéris, des possédés délivrés, des prisonniers libérés, tel ce commerçant de Seltz, dépouillé, ligoté et bâillonné par des bandits de grand chemin, libéré par la Vierge Marie qui lui apparut et le ramena aux portes de la ville.
Le sanctuaire subit les affres des guerres de religion et de la division du monde chrétien. Le dernier moine guillemite quitta le monastère en 1543, le cédant, en contrepartie d’une rente, à la ville d’Haguenau. Mais le sanctuaire reprit vie, moins d’un siècle plus tard, avec la venue des Pères de la Compagnie de Jésus, en 1617. Les pèlerinages connurent alors un développement remarquable.
La guerre de Trente ans causa un grand tort au sanctuaire, avant que les traités de Westphalie, marquant le rapprochement de l’Alsace et de la France, n’inaugurent une nouvelle ère de prospérité, de paix et de rayonnement du sanctuaire. Stanislas Leczinski, roi détrôné de Pologne, vint en 1720 se réfugier en Alsace avec sa famille et entretint une dévotion profonde envers Notre-Dame de Marienthal.
Après les drames, exactions, destructions de la révolution, mais aussi le courage de la population qui s’opposa à la destruction du sanctuaire, la dévotion populaire envers Notre-Dame de Marienthal ne cessa de croître. Pour le six centième anniversaire de la fondation du pèlerinage, en 1825, eut lieu, le 8 septembre, une célébration solennelle, en présence d’une foule considérable.
En 1859, le couronnement de Notre-Dame des Douleurs se déroula en présence d’une foule fervente, sous la présidence du cardinal Mathieu, archevêque de Besançon, représentant le pape Pie IX, de l’archevêque de Bourges, des évêques de Nancy, Metz, et Spire.
En 1863, débutèrent les travaux de construction de la nouvelle église, de style néogothique. Trois ans plus tard, elle fut inaugurée par le cardinal Mathieu, archevêque de Besançon.
Un second couronnement eut lieu le 25 septembre 1871, en des temps douloureux, celui de l’autre statue, celle de Notre-Dame de Liesse, de sorte que Marienthal est, semble-t-il, le seul sanctuaire à posséder deux statues couronnées par décision du pape.
En 1892, la nouvelle église fut érigée en basilique mineure, sur décision du pape Léon XI.
En 1811 fut créée la « Maison des prêtres », de sorte que les prêtres retraités, qui y vivent à présent, assurent chaque jour la célébration de la messe ainsi que des permanences de confession. Les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre participent, depuis 1970, à l’animation du pèlerinage et à l’accueil des pèlerins.
- Mercredi 7 décembre
21h Vigiles puis nuit d’adoration
- Jeudi 8 décembre, Solennité de l’Immaculée conception :
Grande journée de pèlerinage adoration perpétuelle, journée d’indulgence, présidée par Mgr Pierre Raffin, évêque émérite de Metz
9h30 et 11h : Messes
12h : possibilité de déjeuner sur place
14h : chapelet
15h : Vêpres suivies d’une procession eucharistique dans la basilique
- Samedis 10 et 17 décembre
Contes et mystères de noël, interprétés par la troupe des Deux Haches (Schirrhein)
3 représentations de 3/4h, entre 15h45 et 18h
- Dimanche 11 décembre, 3e dimanche de l’Avent
15h Veillée de Noël en musique, avec la chorale de Saint Georges et de Laubach
- Samedi 17 décembre, : 4e dimanche de l’Avent
18 h messe du Rorate, à la lumière des bougies
- Samedi 24 décembre
17h : messe des familles
22h30 : veillée de Noël
24h00 : messe de Minuit
- Dimanche 25 décembre : Solennité de la Nativité
8h, 9h30, 11h et 17h30 : messes
14h : chapelet / 15h : Vêpres
- Lundi 26 décembre : Saint Etienne
9h30 et 11h : messes
14h : chapelet / 15h : Vêpres
Du 26 décembre au 1er janvier
Chaque jour : Méditation sur le mystère de l’incarnation par le père par le Père Franck GUICHARD, recteur
- Samedi 31 décembre : Entrer dans la nouvelle année avec Marie
21h30 Chapelet pour la paix
22h Vigiles
23h : messe pour la Paix, consécration de l’année nouvelle à Marie, et nuit d’adoration
Recteur : Père Guy Ruhlmann
Adresse : 1, place de la basilique - 67500 Marienthal
Tél : 03 88 93 90 91