Pèlerinage annuel d’août

vendredi 18 août 2017


Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde
à Pellevoisin
Les 26 et 27 août 2017
« Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire »



Le pèlerinage annuel à à Notre-Dame de Miséricorde à Pellevoisin, dans l’Indre, à 29 kms de Châteauroux, se déroulera les 26 et 27 août 2017.

Il aura pour thème « Je choisis les petits et les faibles pour ma gloire » et sera présidé par le Cardinal Barbarin, avec la présence de Mgr Maillard, archevêque de Bourges.

Programme
  • Samedi 26 août

14h50 Accueil sur l’esplanade
15h Messe, pèlerinage à Montbel (3€ aller-retour)
20h30 Témoignage de Philippe de Lachapelle, directeur de l’OCH
Procession du Saint Sacrement, veillée d’adoration, confessions

  • Dimanche 27 août

09h30 Chapelet médité à l’esplanade
10h Enseignement du Cardinal Barbarin,
Chemin de Croix
14h30 Présentation du Message de Pellevoisin
Imposition du Scapulaire
15h30 Messe

Repas sur réservation : 11 €/personne

Informations complémentaires et inscriptions

Tel 02 54 39 06 49

Un message pour aujourd’hui

Notre-Dame de Miséricorde de Pellevoisin :
Un message pour aujourd’hui
« Publie ma gloire »

« Ce « Publie ma gloire » est étonnant parce qu’il est attaché à la Vierge Marie. Nous pourrions objecter que la gloire, c’est d’abord la gloire de Dieu ! Si nous devons être apôtres, nous devons l’être de la gloire de Dieu !

Or, à Pellevoisin, la Vierge Marie dit à Estelle : « Publie ma gloire », c’est-à-dire :
« Sois témoin de l’amour dont je vis, dont je suis illuminée ». Estelle reçoit donc cette mission, non seulement d’accueillir dans son cœur tout l’amour du Seigneur que Marie lui présente, lui donne et lui révèle, mais aussi d’en être le témoin pour le monde d’aujourd’hui : « Publie ma gloire. »

  • « Je suis toute miséricordieuse »

La Vierge marie révèle à Estelle : « Je suis toute miséricordieuse ». Estelle est une pécheresse, comme chacun d’entre nous, et Estelle n’avait pas encore bien conscience de la blessure, de l’offense qu’elle faisait à Dieu. A la deuxième apparition, elle en prend soudainement conscience. Elle est alors désolée et risquerait de manquer d’espérance, de croire que sa faute est tellement grave qu’elle ne pourra pas être pardonnée. C’est à ce moment-là que la Vierge Marie lui dit : « Je suis toute miséricordieuse », et lui explique par là que Dieu veut pardonner jusqu’au bout notre péché, et qu’il n’a donc pas peur de notre misère de l’homme, de la faute d’Estelle. Il veut au contraire se servir de cette faute , de cette misère, pour permettre à Estelle de reprendre confiance. C’est un des grands secrets de ce lieu : la Vierge Marie révèle à tous ceux qui passent ici jusqu’où va la miséricorde de Dieu.

  • « Courage, Confiance, Calme » : les trois « C »

Marie vient visiter Estelle pour lui apprendre à vivre dans la perfection, la foi, l’espérance et la charité. Comme éducatrice, elle éduque Estelle à l’amour. C’est cela, être à l’école de Marie. Au cours des quinze apparitions, les remarques de la Vierge Marie envers Estelle sont nombreuses, mais Estelle les accueille comme des conseils qui vont l’aider à être plus dans la confiance à l’égard de Dieu et de sa conduite pleine de miséricorde. Marie éduque Estelle pour qu’elle ne mette pas de limite à sa confiance. Estelle sait bien sa fragilité, et elle a peur parce qu’elle connaît ses limites. Marie la réconforte : « Courage et Confiance », « Ne crains pas, je t’aiderai ». C’est la grande pédagogie de Marie à Pellevoisin : elle nous apprend à ne pas lui lâcher la main, et à lui faire confiance en toute circonstance. Elle nous apprend à rester dans l’amour. C’est la grande pédagogie du Ciel.

  • « J’aime cette dévotion » : le scapulaire du Sacré-Cœur

La Vierge Marie révèle à Estelle le scapulaire, c’est-à-dire qu’elle donne à Estelle de découvrir que ce que Marie a de plus précieux dans sa vie, c’est le Cœur de Jésus. Estelle regarde Marie, et que voit-elle ? Le Cœur de Jésus brûlant d’amour, qui est comme collé au cœur de Marie et qui a même pris la place du cœur de Marie. En effet, Estelle ne voit pas le cœur de Marie : elle voit le Cœur de Jésus. Le scapulaire, c’est le Cœur de Jésus qui habille le cœur de Marie. Etre revêtu du scapulaire (puisque Marie nous propose ce petit moyen, ce petit signe), c’est donc de dire au Seigneur que nous désirons être revêtus de tout l’amour du Christ, comme Marie.
Tous ceux qui viennent à Pellevoisin sont invités à redécouvrir que le Cœur de Jésus les aime d’une manière brûlante. A tous, Marie leur donne le Cœur de son fils.

Le scapulaire du Sacré-Cœur : une dévotion authentique de la piété mariale

Le scapulaire du Sacré-Cœur résume et réunit en un même symbole, deux grandes dévotions de notre vie chrétienne : le Sacré-Cœur et la Sainte Vierge. Il nous rappelle également que Marie nous conduit à Jésus miséricordieux.
Le 8 décembre 1876 à Pellevoisin (Diocèse de Bourges), la Vierge Marie confie à Estelle Faguette : « Vois les grâces que je répands sur ceux qui porteront le scapulaire avec confiance. » En disant ceci, écrira Estelle, la Sainte Vierge étendit ses mains ; il en tombait une pluie abondante, et dans chacune de ces gouttes, il me semblait voir les grâces écrites telles que piété, salut, confiance, conversion, santé (15e apparition).

En 1900, le pape Léon XIII reconnaît officiellement le scapulaire du Sacré-Cœur et encourage tous les fidèles (baptisés ou catéchumènes de l’Eglise catholique) à le porter. De nombreuses indulgences lui sont accordées par l’Eglise.

Pourquoi recevoir l’imposition du scapulaire du Sacré-Cœur ?

  • pour se consacrer au Sacré-Cœur de Jésus.
  • pour s’unir intimement, par le cœur Immaculé de Marie, Mère de Miséricorde, au Cœur de Jésus qui a été transpercé à la croix.
  • Je m’engage à quoi ?
  • à porter pieusement le scapulaire ; la médaille dite « médaille-scapulaire » peut le remplacer si celui-ci a été préalablement imposé.
  • à vivre, avec la grâce de Dieu, une vie chrétienne fervente : en participant à l’Eucharistie dominicale, en recevant fréquemment le sacrement de la réconciliation, en priant la Vierge Marie, en vivant de la spiritualité du Sacré-Cœur et de la miséricorde, en sanctifiant le premier Vendredi du mois etc…
  • à découvrir de plus en plus le message de la Vierge Marie à Pellevoisin : en lisant régulièrement le récit des Apparitions ; en méditant et en priant les paroles de la Vierge Marie ; en participant, si possible, au pèlerinage annuel, le dernier week-end d’août et au week-end de la Miséricorde le 2e dimanche de Pâques ; en lisant la revue du Sanctuaire ; en devenant membre adhérent de l’Association Notre-Dame de Miséricorde. (Cette liste n’est pas exhaustive, voir plus loin)
  • Que dois-je faire pour me préparer à l’imposition du scapulaire ?
  • prendre connaissance du message de Pellevoisin.
  • me confesser et communier (si ma situation de vie le permet), afin de pouvoir bénéficier de l’indulgence plénière.
  • rencontrer un prêtre, ou un diacre, pour se faire imposer le scapulaire.
La cérémonie de l’imposition du scapulaire

Elle se déroule en trois temps et se fait toujours en présence d’un prêtre ou d’un diacre, reconnus par la hiérarchie de l’Eglise catholique.

  • Bénédiction du scapulaire

Le fidèle tient le scapulaire dans sa main, et le célébrant dit : Que le Seigneur bénisse ce scapulaire, signe de votre foi et de votre désir d’être conforme au Cœur de Jésus. Qu’il vous renouvelle dans la grâce de votre baptême, et vous donne de rendre au Christ amour pour amour. Avec Notre-Dame de Miséricorde et avec votre saint patron de baptême, que le Seigneur vous aide à vivre chaque jour dans son amour et l’amour de vos frères. (Avec de l’eau bénite) Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

  • Prière d’imposition du scapulaire

Le fidèle se met à genoux et embrasse le Sacré-Cœur de Jésus du scapulaire, que lui présente le célébrant en disant : Comme Marie vous y invite, recevez de l’amour du Seigneur ce vêtement de grâce ! Revêtez-vous de Jésus Christ ! Prenez sur vous son joug de fidélité et de charité, que son amour vous fera trouver léger ! Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. (en bénissant le fidèle).

  • Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus

Par le Cœur Immaculé de Marie, Mère de miséricorde, je donne et consacre au Cœur de Jésus, ma personne et ma vie, mon cœur, mon intelligence, ma mémoire et ma volonté, mes joies et mes peines, mon passé et mon avenir, afin que tout ce que je ferai et souffrirai soit pour l’amour et la gloire de Dieu.

Seigneur Jésus, je choisis votre Cœur pour ma demeure, afin qu’il soit ma force dans la lutte, mon soutien dans la faiblesse, ma lumière et mon guide dans les heures de ténèbres, le réparateur de mes fautes. Cœur de Jésus, brûlez en moi tout ce qui vous déplaît ou vous résiste, que jamais je ne vous oublie, que jamais je ne sois séparé(e) de vous, et que je demeure toujours votre serviteur. Amen !
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en vous ! Notre-Dame de Pellevoisin, priez pour l’Eglise, pour la France et pour le monde entier ! Notre-Dame de toute Miséricorde, priez pour nous !

Cet acte de consécration peut se renouveler tous les jours, particulièrement aux grandes fêtes liturgiques et surtout le 9 septembre (solennité de Notre-Dame de Miséricorde) et le 8 décembre (solennité de l’Immaculée Conception et dernière apparition).

Pellevoisin et la prière pour la France

A la 11e apparition, la Sainte Vierge évoque la France à quatre reprises, à la fois avec tendresse et tristesse. On peut lire avec profit l’excellent commentaire du père Vernet, op, dans « La Vierge à Pellevoisin Mère de miséricorde et Mère de l’Eglise » aux éditions Téqui (disponible à la Boutique du Sanctuaire).
Ainsi Pellevoisin rejoint un certains nombre de sanctuaires consacrés à la prière pour la France comme l’Ile Bouchard ; Le Puy en Velay ; Montmartre ; Cotignac ; Notre Dame des Victoire ; Pontmain ; Le Mont Saint Michel.

En avril 2014, il a été créé le réseau « des sanctuaires prient pour la France », dont le sanctuaire de Pellevoisin est un membre fondateur. »

11e apparition

« Vendredi 15 septembre 1876 : Octave de la nativité de la Sainte Vierge
Le 15 septembre avec la permission de ma maîtresse, j’ai été prier dans ma chambre. Quel bonheur ! Que ne puis-je y passer ma vie ! J’y suis allée deux fois, ce n’est que la deuxième fois que j’ai vu la Sainte Vierge ; il était à peu près trois heures moins un quart. Elle était comme toujours, les bras tendus, la pluie tombait de ses mains. Elle resta longtemps sans rien dire, et avant de me parler elle tourna ses yeux de tous côtés, puis après elle me dit des choses particulières.
Elle me dit : « Je te tiendrai compte des efforts que tu as faits pour avoir le calme ; ce n’est pas seulement pour toi que je le demande, mais aussi pour l’Eglise et pour la France. Dans l’Eglise, il n’y a pas ce calme que je désire. » Elle soupira et remua la tête, en disant : « Il y a quelque chose. » Elle s’arrêta. Elle ne me dit pas ce qu’il y avait, mais je compris tout de suite qu’il y avait quelque discorde. Puis elle reprit lentement : « Qu’ils prient et qu’ils aient confiance en moi. »

Ensuite la Sainte Vierge me dit tristement (elle ne pleurait pas) : « Et la France ! Que n’ai-je pas fait pour elle ! Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre ! Je ne peux plus retenir mon fils. » Elle paraissait émue en ajoutant : « La France souffrira. » Elle appuya sur ces paroles. Puis elle s’arrêta encore et reprit : « Courage et confiance. » Alors, à cet instant je pensais en mon cœur : Si je dis ceci, on ne voudra peut-être pas me croire ; et la Sainte Vierge m’a comprise, car elle m’a répondu : « J’ai payé d’avance ; tant pis pour ceux qui ne voudront pas te croire, ils reconnaîtront plus tard la vérité de mes paroles. » Puis tout doucement elle partit.

O ma bonne Mère, il est encore temps. Vos paroles encourageantes feront croître notre amour et notre confiance en vous. Vous êtes toute miséricordieuse et maîtresse de votre Fils. Vous m’avez dit : « Les trésors de mon Fils sont ouverts. » Eh bien ! s’il lui plaît de nous éprouver encore et de nous punir, comme nous le méritons, nous aurons au moins la consolation de puiser à cette source inaltérable qui jaillit de son divin Cœur. Cette dévotion que vous aimez, j’en parlerai, ma bonne Mère, le plus qu’il sera en mon pouvoir. Je ne suis rien, mais vous permettrez que mon bon vouloir de vous plaire serve à votre gloire. »

« Estelle »

Site à consulter

Pellevoisin

Pellevoisin découverte