Pèlerinage aux 7 églises
à Hyères
Le lundi de Pentecôte 5 juin 2017
à Hyères
Le lundi de Pentecôte 5 juin 2017
« Les pères et frères de l’Oratoire vous invitent à Hyères le lundi de Pentecôte à une journée de détente, de partage et de ressourcement !
D’où vient « le pèlerinage aux 7 églises » ?
A Rome, au 16e siècle, chaque année, et plusieurs fois par an même, Saint Philippe Néri (1515-1575) organisait des « randonnées » fraternelles et spirituelles autour de Rome, reliant en une seule journée 7 des plus importantes basiliques : St-Pierre, St-Paul, St-Sébastien, St-Jean, Ste-Croix, St-Laurent, Ste-Marie-Majeure. Au programme : prière et joie d’être ensemble.
L’itinér’Hyères :
Depuis quelques années à Hyères, nous avons repris le même concept : relier à pied ou en vélo (ou en voiture) les 7 principales églises de notre ville pour une découverte spirituelle, familiale et culturelle. »
L’itinéraire est le suivant : départ de la collégiale St-Paul (8h15), Ste-Madeleine (9h), Notre-Dame de Consolation (messe à 10h30), Ste-Thérèse (pique-nique à 12h30), St-Nicolas (14h30), Ste-Douceline (17h30), St-Louis (18h30).
Il est possible de ne faire qu’une partie du pèlerinage.
Les familles peuvent nous rejoindre pour la messe à Notre-Dame de Consolation. Les enfants ne feront que l’étape Notre-Dame de Consolation vers Sainte-Thérèse. Après le pique-nique des activités sont prévues pour eux.
Pour les ados, pélé en vélo
espn@oratoire-hyeres.fr
« Fondateur de l’Oratoire (✝ 1595)
Florentin de naissance, il passa les trois quart de sa vie à Rome et y devint si populaire et d’une sainteté si universellement reconnue qu’il deviendra, après saint Pierre, un second patron de la Ville Éternelle. Il présente cette étonnante combinaison d’une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif, spécialement auprès de la jeunesse. Chez lui, la bonne humeur, voire l’hilarité, s’allie à l’évangélisme le plus limpide. S’étant laissé élever à la prêtrise, il y gagna les plus fervents de ses jeunes convertis. La communauté qu’ils formèrent autour de lui, tire son nom : ’l’Oratoire’, des soirées de très pieuses mais très libres et très joyeuses méditations dont il était l’animateur. Ce saint étonnant qui allie à la culture la plus raffinée une sainteté évangélique et une bonne humeur qui ne se refuse pas à la mystification, enchantera ses compatriotes contemporains puis ravit en France, au siècle suivant, ceux qui fonderont à leur tour l’Oratoire de France : le futur cardinal de Bérulle et le Père de Condren. Et si même un sceptique aussi inguérissable que Goethe a pu se sentir un dévot de saint Philippe sans en arriver à partager la foi, il est tout aussi typique qu’un grand universitaire d’Oxford, J.H. Newman, converti lui pour de bon, n’ait pas cru pouvoir se mettre à une autre école que celle de saint Philippe Néri. Pour son action auprès des jeunes et sa gaieté contagieuse il fut, avec saint François de Sales, l’un des saints préférés de saint Jean Bosco.
Mémoire de saint Philippe Néri, prêtre. Originaire de Florence, il vint à Rome où il devint curé de Saint-Jean des Florentins. Pour sauver du mal la jeunesse, il fonda l’Oratoire, où les leçons spirituelles succédaient aux chants et aux œuvres de charité et il s’illustra par son amour du prochain, sa simplicité évangélique et son cœur plein de joie, dans un zèle extrême et un fervent service de Dieu. Il mourut à Rome en 1595. »
Martyrologe romain
« Quand l’apôtre de la joie entrait dans l’histoire de la musique européenne
Le 26 mai, l’Église célèbre saint Philippe Néri (1515-1595). Connu pour son apostolat auprès des jeunes et son rôle dans la Contre-Réforme, il a également contribué à la naissance d’un nouveau genre musical, à la fin du XVIe siècle : celui de l’oratorio.
Né en 1515 à Florence, Philippe Néri arrive à Rome vers 1533, où il restera jusqu’à son décès, le 26 mai 1595. Ordonné prêtre en mai 1551, celui qui sera surnommé « l’apôtre de la joie » rencontre une aura particulière auprès des enfants et des jeunes qu’il conduit sur le chemin de la prière et de la vraie joie. La même année, il fonde la Congrégation de l’Oratoire, à partir d’un cercle de jeunes croyants qui se réunit régulièrement autour de lui pour méditer les saintes Écritures, faire le pèlerinage des sept Églises et prier ensemble. Elle sera reconnue par le pape Grégoire XIII en 1575.
L’Oratoire correspond au départ à cette petite communauté qui s’est formée autour de saint Philippe Néri, et partage une vie de prière commune. Cette congrégation autonome est aujourd’hui directement reliée au Siège apostolique, sans structure nationale ou internationale. Contrairement aux ordres religieux, les membres de l’Oratoire ne prononcent pas de vœux et ne suivent pas une règle de vie détaillée.
Dès l’époque de saint Philippe Néri, les Oratoriens sont particulièrement sensibles au chant et à la beauté de la liturgie. De leurs libres méditations chantées va naître une forme musicale nouvelle : l’oratorio, qui tient directement son nom de l’Oratoire de saint Philippe Néri. En cette seconde moitié de XVIe siècle, l’oratorio correspond à un chant récitatif improvisé par une assemblée, réunie autour du prédicateur qui la dirige, empruntant souvent des mélodies connues, plaquées sur des textes saints. Les premiers Oratoriens comptent de grands musiciens : parmi eux, Giovanni Pierluigi da Palestrina, qui se voit confier la direction de la musique de la Congrégation de l’Oratoire par saint Philippe Néri.
En 1600, l’Italien Emilio de Cavalieri compose, pour les confrères de l’Oratoire de Rome, La Rappresentatione di Anima e di Corpo, considéré comme l’un des premiers oratorios. Mais le genre n’est considéré en tant que tel que dans les années 1640, où l’on commence à distinguer l’oratorio latino, en latin, de l’oratorio vulgare, en italien. L’oratorio en latin, qui connaît son heure de gloire essentiellement au XVIIe siècle, s’inspire des drames liturgiques du Haut Moyen Âge. Les textes chantés sont au départ tirés de l’Ancien Testament ; puis l’on s’intéresse davantage aux vies de saints et à l’histoire de la Passion du Christ. Peu à peu, les textes bibliques d’origine sont délaissés pour des compositions poétiques.
Le genre de l’oratorio s’anoblit au fil des siècles et se développe, parallèlement à l’opéra : le texte, dramatisé, est chanté par un narrateur, puis l’on introduit progressivement des chœurs, alternant avec des solistes. Les combinaisons vocales se diversifient, d’autant plus que les instruments prennent également leur place dans cette forme musicale : on passe de parties vocales accompagnées à des parties purement instrumentales.
Genre à la fois musical et littéraire, l’oratorio voyage à travers l’Europe : en France, il est importé par Marc-Antoine Charpentier, élève de l’italien Carissimi, célèbre pour ses pièces du genre, au XVIIe siècle. Les compositeurs français du XIXe, comme Berlioz (L’Enfance du Christ, 1854) ou Gounod (Rédemption, 1882 et Mors et Vita, 1885), n’hésiteront pas à explorer cette forme musicale qui leur permet d’exprimer leur religiosité.
En Allemagne, le terme n’est employé qu’au XVIIIe siècle ; Bach composera plusieurs oratorios majeurs, dont son Oratorio de Noël, en 1734. On peut aussi citer La Création de Haydn (1798), du côté autrichien. L’Angleterre voit également fleurir des pièces extraordinaires et de plus en plus complètes avec Haendel et son Messie en 1741, ou encore Judas Macchabée en 1747. »
Source : aleteia saint Philippe Néri et l oratorio
« Dès le Xe siècle, les Provençaux gravissaient la colline de Costebelle pour venir prier dans une chapelle dédiée à saint Michel.
En 1254, la sixième croisade commandée par saint Louis accoste à l’Ayguade à Hyères et la statue de bois polychrome liée à cet événement, est l’objet d’une constante vénération. Elle n’a pu être réellement datée.
A l’extérieur, la grande Vierge en fonte qui se trouvait sur le clocher de l’ancienne chapelle détruite le 15 août 1944 lors du débarquement de Provence, a été retrouvée pratiquement intacte debout devant les ruines.
Aujourd’hui, elle domine la ville de Hyères et invite à la rejoindre dans son nouveau sanctuaire construit en 1955. par l’architecte hyérois Raymond Vaillant dans l’esprit du renouveau de l’art sacré a été décoré par le sculpteur parisien Jean Lambert Rucki et le maître-verrier de Chartres Gabriel Loire.
Leur œuvre, inaugurée en 1955 allait surprendre : Notre-Dame de Consolation avait changé totalement de parure. »